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Edgar DEGAS - (1834-1917).

Edgar DEGAS | (1834-1917), est un des principaux animateurs des expositions impressionnistes. Si Degas fait officiellement parti des impressionnistes, il ne les rejoint donc pas dans leurs traits les plus connus.

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Edgar DEGAS - (1834-1917).

Edgar DEGAS (1834-1917), est un des principaux animateurs des expositions impressionnistes. Si Degas fait officiellement parti des impressionnistes, il ne les rejoint donc pas dans leurs traits les plus connus.

Les Origines et les débuts d'un peintre rangé.

Il est incontestable que du jour de sa naissance (19 juin 1834) au jour de sa mort (26 septembre 1917), la vie de Edgar Degas n'a été qu'un long moment d'orgueil, d'ordre et de bonne tenue, - toutes estimables vertus qui caractérisent, en province surtout, le parfait notaire.

Dès qu'il se sent vagir, Edgar-Hilaire-Germain Degas (qui viendra le peintre Edgar Degas) se rengorge d'être né à Paris, dans un quartier cossu, rue Saint-Georges, exactement. Son père est noble: il signe de Gas. Il est de plus banquier: directeur-propriétaire d'une succursale dont la maison-mère, depuis longtemps dans la famille, se trouve à Naples (Italie). Mme de Gas est une demoiselle Musson, de famille créole, originaire de la Nouvelle-Orléans. (Province de la Louisiane, Etat Unies).

Lui, Edagr-Hilaire-Germain, il est enfin l'aîné de cinq enfant : trois fils et deux filles. On va le choyer et veiller plus spécialement sur lui.

On le place d'abord au lycée Louis-le-Grand, où il connaîtra entre autres condisciples les frères Rouart, au nom doré dans l'Art et dans l'Industrie. Ensuite, c'est l'école de droit ; l'école funèbre là-haut, devant le morne Panthéon. On comprend que le nouvel étudiant s'en fatigue - et file vers l'école des Beaux-Arts. Hasard? Vocation? C'est ici que Montaigne écrirait encore : « Que sais-je? » L'appel du dessin ou de la couleur n'est pas toujours nettement impérieux.

En tous cas, nous sommes en l'année 1855. Edgar Degas (supprimons déjà la particule qu'il supprimera lui-même quelques année plus tard), Edgar Degas travaille dans l'atelier du peintre Louis Lamothe, aux côtés du peintre Elie Delaunay. Je nomme Elie Delaunay parce que, pendant des années, Edgar Degas et Delaunay tireront sous le même joug, les yeux fixés sur l'aiguillon du sieur Lamothe.

Ce dernier, quel pion soumis, d'ailleurs! Sans débat, M. Jean-Dominique Ingres est le maître omnipotent. C'est de son auguste main qu'il faut apprendre à dessiner, à composer, à corriger la nature. C'est en Lui que se nourrissent tous les augustes Principes, que se sont développées toutes les Règles et toutes les intangibles Traditions. Edgar Degas considérera désormais ce Phare avec des yeux toujours éblouis.

S'il est orgueilleux de ses origines, Edgar Degas ne sera pas moins orgueilleux d'avoir tout de suite subi un tel maître: M. Ingres. Au moins, il n'aura point, dès les débuts de sa vie, perdu son temps dans des travaux infèrieurs.

Ses origines! Quand, quelques années plus tard, il rencontrera Renoir et Cézanne, par exemple, il ne cachera point son mépris pour ces peintres sortis de basse condition. L'un, Renoir, fils d'ouvrier ; l'autre, Cézanne, fils d'un ex-chapelier devenu une sorte de banquier-prêteur à la petite semaine; et, encore, Cézanne a-t-il reçu une louable instruction; tandis que Renoir, ce cerveau en jachère, ce mauvais produit d'école communale!... Manet, au contraire, Manet l'étonnera, Manet, ce fils de bourgeois, qui a décidé de « faire de la peinture ».

Feu Paul Lafond, l'ancien conservateur du mussée de Pau, à qui nous devons sur Edgar Degas un livre fortement daté, documenté et délirant, - feu Paul Lafond nous a laissé de Degas ce portrait physique - au temps de la jeunesse et de l'âge mûr :

« Degas, dit-il. Plutôt petit que grand, la tête puissante, l'aspect narquois, le front haut, large, bombé, couronné d'une chevelure châtaine, soyeuse, les yeux vifs, malins, interrogateurs, enfoncés sous une haute arcade sourcillière, en forme d'accent circonflexe, le nez quelque peu retroussé, aux narines ouvertes, la bouche fine, à demi cachée sous une barbe légère, que le rasoir n'a jamais touchée ».

Ce portrait, Edgar Degas lui-même l'aimera; et il le reproduira souvent, par lui-même et par d'autres dessinnateurs et peintres. Cézanne, le haut Cézanne, ne connaîtra point, pareille bonne fortune. Ses camarades peintres ne seront point tentés par sa tête de sanglier mal tenu.

Degas, est, de bonne heure, inquiet, morose; il a le mépris des gens vulgaires; il tient à passer pour un jeune homme de ce mode où l'on se contrôle à toute minute. Il a de l'esprit - et il le laisse fuser. Il cisèle déjà « ses mots » comme des sonnets. Il réprouve de toute ses forces et de tout son dégoût les peintres qui s'habillent mal et ne parlent point correctement.

Toute sa vie, il va porter - plus ou moins allègrement - la chape du bon ton. Il sera précis, sec, dur; il aura horreur du mouvement, de l'agitation, de la passion qui ne se dose pas. Un notaire, il le faut répéter; mais un notaire dans le public et dans le privé tout autant. Un notaire gricheux, toutefois, fantasque, « lunatique » ; - misanthrope presque tout de suite, dernier état auquel il fut conduit par une sorte de contrainte, que nous indiquerons plus loin.

Et cette contrainte continuera de faire vivre parmi nous Edgar Degas comme un curieux homme. D'ailleurs notons, ici, que les artistes peintres ou littérateurs - qui échappent - de temps en temps - à leurs origines, ne sont jamais des indifférents. Edmond de Goncourt, en écrivant Germinie Lacerteux et sutout La fille Elisa, - nous a montré un auteur à manchettes, un auteur raffiné et précieux, ne dédaignant point de renifler les malodorantes jupes des filles. On verra, de même, Degas bien vêtu, humer les sueurs des repasseuses les plus malpropres. Mais ce qui chez de Goncourt put passer pour une « curiosité littéraire », l'examen de la contrainte fixée chez Edgar Degas nous donnera une autre explication, peut-être moins estimable.

Ne développons point encore ce que nous voulons réserver pour un autre chapitre; et précisons seulement - fermement - que Degas restera surtout, toute sa vie, fidèle à ses origines. Né jeune homme ordonné, peut-on dire, il en gardera toujours la bonne tenue, l'hypocrisie, et ce qui n'est pas moins utile : le savoir-faire.

 

Gustave COQUIOT - 1924

 

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Extrait de DEGAS par Gustave COQUIOT - Librairie OLLENDORFF - 1924

 

Edgar DEGAS - (1834-1919)

(téléchargement d'une vidéo sur AUVERS SUR OISE)

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