Charles-François DAUBIGNY - (1817-1878) et Auvers sur Oise, les œuvres de Charles-François DAUBIGNY, le musée DAUBIGNY, l'atelier DAUBIGNY.

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Charles-François DAUBIGNY.

 

Buste de DAUBIGNY offert par l'état et Léonide BOURGES
© photo: (www.van-gogh.fr)

Charles-François Daubigny (né à Paris le 15 février 1817, décédé à Paris le 19 février 1878) fut un des peintres qui formaient le groupe de l'école de Barbizon, et par ailleurs considéré comme un des précurseurs majeurs de l'impressionnisme.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voir le musée Daubigny - l'Atelier à Daubigny à Auvers-sur-Oise, exposition en ce moment (Du 16 avril au 31 août 2008) au Musée DAUBIGNY - Hommage à CORNEILLE à Auvers sur Oise - Le musée présentera l'exposition CORNEILLE, la Femme et l'Oiseau.

Charles-François DAUBIGNY - (1817-1878).

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DAUBIGNY par Frédéric HENRIET en 1875 Statue & Buste DAUBIGNY

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Atelier Daubigny Musée Daubigny d'Auvers-sur-Oise - 2

Tombe de Charles-François DAUBIGNY au cimetière du Père Lachaise à Paris

Charles-François DAUBIGNY est né à Paris en 1817, mort à Paris en 1878.

A part quelques rares exceptions, les artistes qui ont contribué, depuis trente ans, au développement extraordinaire de notre Ecole de paysage, se sont préoccupés, avant tout, de reproduire la nature, telle qu'elle nous apparait dans son ensemble, agissant ainsi sur notre esprit, par l'impression générale qui en naît, plutôt que par l'étude des détails.

Ils ont abandonné les données classiques, ou, selon le dire de certains, les conventions, qui limitaient nos sensations dans un cadre trop défini.

Les arbres gigantesques dont les feuilles pouvaient se numéroter, les forêts immobiles et tellement touffues que l'on n'y pénétrait pas, les roches unies et semblables à des montagnes de glace, des eaux vertes et peuplées de nénuphars , en un mot, tout ce qui constituait une nature plutôt sortie d'un cerveau d'un dieu mythologique que crée par le Père des hommes, a fait place aux élégants peupliers, aux chênes ombreux, aux bouleaux éclatants dans leurs corsets d'argent, aux pommiers en fleurs, qui tamisent l'air, pour ainsi dire, et le laissent filtrer à travers leurs touffes de feuilles mobiles, aux gazons verdoyants qui gravissent des calcaires, revêtant mille formes imprévues, au fleuve argenté qui serpente, au lac tranquille qui ne reflète où s'ébattent les hôtes de nos basses-cours.

Au nombre des maîtres qui, à la suite des Théodore Rousseau, des Paul Huet, des Jules Dupré et des Corot ont créé ce grand paysage moderne, la gloire de notre école française de peinture au XIXe siècle, est Charles-François Daubigny, qui vient de s'éteindre dans sa soixantième année, au moment où, en pleine maturité du génie, il nous donnait encore des vrais chefs-d'œuvre.

Né à Paris en 1817, et fils de Pierre Daubigny, peintre miniaturiste de talent, Daubigny reçut de son père les premières notions de son art, et dès l'âge de 15 ans, il apportait dans sa famille la part des ressources nécessaire à la vie commune, en peignant des dessus de boîtes et autres ouvrages mis en consommation par l'industrie parisienne. Ces menus travaux n'arrêtèrent point ses études artistiques, il entra dans l'atelier de Paul Delaroche, où il travaille la nature.

Son imagination ardente lui fit bientôt concevoir un projet qu'il mit promptement à exécution, celui de faire un voyage en Italie. Parti à 17 ans, en compagnie d'un camarade, Daubigny resta une année dans la patrie des maîtres du grand art, mais ses goûts ne le poussant point vers le genre religieux ou vers le genre décoratif, il ne rapporta pas de e voyage un grand fond de ressources pour l'avenir. Peintre de sentiment et d'impression plûtot que classique ou matérialiste, il ne devait puiser ses inspirations que dans la Nature elle-même.

Après quelques temps passé dans l'atelier du peintre Granet, Daubigny forma une espèce d'association avec trois amis. Tous quatre mirent leurs recettes en commun, et il fut convenu que chaque année un d'entr'eux profiterait des bénéfices de l'association, pour parfaire une œuvre importante afin de se présenter au Salon.

La première œuvre exposée par Charles-François Daubigny, fut une vue de l'Eglise de Notre Dame de Paris (Salon de 1833). Puis vint successivement: (voir en annexe les œuvres de Daubigny)

En dehors des Salons, Charles-François Daubigny a exposé un nombre considérable de petites toiles ravissantes et des eaux-fortes de premier ordre. Peintre essentiellement moderne, nul n'a eu plus que lui l'impression vraie de la couleur; nul non plus, tout en restant rustique, ne s'est montré en même temps plus séduisant. L'étude de deux ou trois chefs-d'œuvre du maître nous fournira l'occasion de révéler toute la puissance de son talent.

Quelle idylle exquise que le Printemps! Cela est tout aussi poétique que Corot, mais infiniment plus vrai. La ligne est moins conventionnelle, le coloris est plus chaud, la touche plus nerveuse, le fini mieux rendu, le sujet plus arrêté et pourtant plus vaste. Ce n'est pas un coin de terre, c'est la nature elle-même. Comme il nous ramène vite aux idées riantes. Il prend la nature à sa première toilette, alors que les arbres roses répandent mille senteurs, et qu'à travers les feuillages cendrés, les pousses jaunâtres, on voit le ciel d'un bleu pur envelopper la terre d'un voile transparent. Et cet Effet du matin ! Est-il rien de plus suave, de plus profondément poétique ? L'Oise roule des eaux limpides entre un rideau de peupliers et un rivage où des arbres vigoureux s'élèvent en touffes majestueuses sous un ciel de printemps. Il est environ dix heures du matin, le soleil n'a pas encore tardé ses rayons brûlants, et pourtant l'atmosphère est chaude. On pressent une belle journée par le calme qui règne dans toute la nature. La rivière limpide et transparente porte les refflets des peupliers ainsi que les lignes vagues de l'horizon, qui se dressent, blanches, à une profondeur extrême. Sous l'épais ombrage des arbres qui se groupent sur la rive, à l'abri des feux du jour, jouissant du calme de la nature, une campagnarde s'est assise, tandis que les deux vaches qu'elle mène paître ont descendu la rive et humectent leurs naseaux brùlants dans l'onde fraîche et bienfaisante de la rivière.

Rien n'est vigoureux comme cette ombre que projettent, entre la terre et le feuillage, les arbres sous lesquels repose la bergère; rien n'est aéré et délicatement exprimé comme ces lointains qui se perdent à notre grand regret; rien n'est exquis et pénétrant comme cette nature entière recouverte d'un voile poétique, où l'air tamise la vue et lui évite toute espèce de dureté. Par une telle journée, où règne le calme le plus pur, en présence d'un site aussi enchanteur, qu'enveloppe une chaude vapeur, on rêve de relire Tibulle et on comprend que le divin Virgile, avec son âme tendre, ait su nous retracer ces délicieux idylles.

Mais dans cette tendresse adorable ne réside pas tout le génie de Daubigny; il peut aussi, passant dans des conceptions hardies, s'attaquer; à la reproduction des effets les plus bizarres de la nature; témoin son Effet de lune (1865). La nuit est sur la terre rendue noire et effrayante par un ciel chargé de gros nuages, à travers lesquels la lune impuissante pénètre difficilement; à gauche, une pauvre chaumière; à droite, un parc de moutons dont on aperçoit les dos serrés les uns contre les autres. En voyant les ténèbres qui enveloppent la nature, de mystérieuses pensées se glissent dans votre esprit, une terreur secrète s'empare de vos sens. Il semble que ce ciel de plomb va fondre sur la campagne. L'effet est saisissant, et pour le rendre avec cette vigueur, il faut avoir une intuition profonde et savoir manier les couleurs avec une habileté consommée.

Toutefois, je l'avouerai, je préfère à ce Daubigny, si puissant cependant, mon Daubigny, si puissant cependant, mon Daubigny du Printemps, des Vendanges et des Vallées d'Oplevoz, si poëte et si humain, si harmonieux et si élégant.

Charles-François Daubigny n'a pas de procédé, et c'est là sa grande force. Il ne tourne pas alors dans le même cercle comme Corot; ses impressions sont aussi variées que les divers aspects que lui offre la campagne. Il sait très bien que la nature est tellement pure et belle, que l'homme ne peut qu'en gâter l'effet, s'il la veut corriger. En présence de semblables merveilles son âme s'élève, son coeur grandit et sa main docile s'efforce à copier les vagues aspirations de la terre qui remontent vers son créateur comme unr prière d'en bas. Sur sa palette, où se jouent les tons les plus purs, son pinceau cueille sans effort, les teintes les plus riches et les plus sûrs effets. Il sait y trouver la gamme exacte de l'harmonie, et transmettre à nos yeux éblouis aussi bien qu'à notre esprit captivé, tout ce que lui même ressent.

Ce grand maître, cette gloire de notre Ecole française du paysage, unique dans le monde entier, ne put pas franchir les portes de l'institut. Médaillé, 2e classe en 1848, 1ère classe en 1853 et à l'Exposition universelle de 1855; médaillé encore 1 ère classe en 1857 et en 1859; il fut, cette dernière année décoré de la Légion d'honneur en 1874.

Que sont tous ces titres, comparés à celui que lui donnera la prospérité, car l'œuvre de Charles-François Daubigny est de celles qui méritent leur part d'immortalité.

 

Félix JAHYER - Mars 1878

 

DAUBIGNY - Charles François DAUBIGNY devant son chevalet

(Cliché de Charles-François DAUBIGNY par CARJAT 1878)

PARIS-PORTRAIT ( Hebdomadaire du 21 au 27 Mars 1878 )

 

Charles François-DAUBIGNY - (1817-1878)

(téléchargement d'une vidéo sur AUVERS SUR OISE)

http://www.guide-touristique.info/tfr/video/auvers.mpg


 

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