La Vie de Van Gogh à Auvers sur Oise durant la courte période où il vécut à Auvers sur Oise avant sont suicide.

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La vie de Van Gogh à Auvers sur Oise.

La vie de Van Gogh à Auvers sur Oise pendant la courte période où il vécut à Auvers avant sont suicide à l'Auberge Ravoux, le Docteur Gachet, ect...

La vie de VAN GOGH à Auvers sur Oise.

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La Vie de Van Gogh à Auvers sur Oise pendant la courte période où il vécut à Auvers-sur-Oise avant sont suicide le 29 juillet 1890.

 

Oui, ses portraits peints à l'asile sont presque tous comme anéantis, « vagues », dira-t-il lui-même, comme frappés d'une atroce hypocondrie. Voyez le portrait du Surveillant en chef; le portrait de cet autre homme sec, qui se roidit, qui a un regard de bête malade, des plis de peau comme il en tombe sur les cous des oiseaux des hautes altitudes; voyez le jeune idiot, coiffé d'un képi de collégien, dont toute la face reflète l'ahurissement devant la vie. Voyez toutes ses autres effigies ; la sienne surtout, le chagrin, le renoncement à tout et la terreur qui cingle, à certains moments, la fragile carcasse humaine.

Ses paysages mêmes, les paysages qu'il pouvait peindre de temps en temps, seulement, il nous les montre comme des terres d'affreuse solitude, livrées au chaos des monts, des collines et des pesants nuages.

Aussi, peu à peu, l'abattement s'installa en lui. Il devint l'homme qui répétait : « Je ne tiens plus aucunement à une victoire, et dans la peinture je ne cherche que le moyen de me tirer de la vie. » Il arriva un jour où il sentit qu'il devait encore partir pour ailleurs. Ailleurs, aussi bien n'importe où, il retrouverait peut-être un peu de répit, de temps à autre de courtes trêves. Ici, c'était maintenant impossible. Il avait dépassé la limite ; il se consumait au-dessus des forces humaines. Il ne pouvait plus approcher des déments. Il devint inévitable qu'il criât en un autre pays ses plaintes et ses transes. Et c'est alors qu'il appela à son secours son frère. Auvers l'attendait. Serait-ce enfin une rade de silence et de repos?... Partir! Partir, d'abord!...

Vincent suit sa glorieuse route. Paysages, portraits et natures mortes se succèdent. Le docteur Gachet qui a dit de Vincent : « Plus j'y pense, plus je trouve Vincent un géant. Il n'est pas de jour que je ne sois en face de ses toiles, toujours j'y trouve une idée nouvelle, autre chose que la veille... Je reviens à l'homme que je trouve un colosse. C'était en outre un philosophe... Le mot «amour de l'art » n'est pas juste, c'est croyance qu'il faut dire, croyance jusqu'au martyre.» — le docteur Gachet est un peu l'artisan de cette nouvelle et prodigieuse production. Grâce à lui, Vincent retrouve souvent le calme; et il peut, de longues journées, travailler.

La technique s'offre pareille à celle que Vincent mit en oeuvre à Arles et surtout à Saint-Rémy. Cependant, conformément à ce qu'il a pu dire déjà (fin de la période de Saint-Rémy), ses grandes études ne sont plus empâtées. Il a écrit lui-même : « Je prépare la chose par des sortes de lavis à l'essence et puis procède par touches ou hachures colorées et espacées entre elles. Cela donne de l'air et on use moins de couleur. » L'expression de « navrement » des portraits se avait dépassé la limite; il se consumait au-dessus des forces humaines. Il ne pouvait plus approcher des déments. Il devint inévitable qu'il criât en un autre pays ses plaintes et ses transes. Et c'est alors qu'il appela à son secours son frère. Auvers l'attendait. Serait-ce enfin une rade de silence et de repos ?... Partir Partir, d'abord !...

 

LA DELIVRANCE

Les Parisiens sont décidément encombrants. Leur signale-t-on un village plaisant, près de Paris, vite ils y accourent avec l'ignominie de leurs villas, avec l'insupportable sottise de leurs moeurs. Auvers-sur- Oise s'offrait comme un village élu; ils l'ont rendu en s'y tassant, en y étalant la cocasserie de leur orgueil, odieux.

Pourtant, quel admirable pays était Auvers, il y a trente-deux ans !

Tout en suivant les bords de l'Oise, sur une longueur de plus de quatre kilomètres, le village se montrait peuplé de maisons de cultivateurs, aux toits de chaume, tout parés de ravenelles et des fleurettes du vent ; et de rares maisons d'artistes se cachaient dans les arbres. Puis on tombait sur des fermes vastes ou étroites, car la grande et la petite culture s'étendaient là-haut sur l'immense plateau où repose le cimetière.

Quand on venait de la charmante ville de Pontoise, perchée sur sa colline, à 6 kilomètres de là commençait peut-être la commune d'Auvers; mais tout le long de l'Oise, des maisons depuis Pontoise s'étaient installées; et ces groupes de maisons s'appelaient : Le Château-Berger, Valhermay, Epluches, Chaponval, Le Gré, Les Remys, pour arriver à Auvers, qui se continuait par Cordeville, Butry, Valmondois et la merveilleuse forêt de l'Isle-Adam.

Que de souvenirs! Ce fut le père Daubigny qui découvrit et mit à la mode chez les peintres Auvers. Il possédait sur l'Oise un bateau pourvu d'un petit pont; et de là il peignit les innombrables et conventionnels tableaux qui ravissent encore d'aise les amateurs recrutés dans les affaires. O verdures enchantées, eau courante, reflets des branches frissonnantes et légères! La municipalité a su apprécier tout le lustre que Daubigny jeta sur l'Oise et sur le village. Elle lui offrit un jour, sur un socle entouré d'une grille, son buste en bronze; et elle lui posa sur la tête, en guise de béret, le « rond » qu'utilisent dans les cabinets les personnes délicates.

Daubigny fut notoire; des peintres le suivirent. Jules Dupré barbota aussi dans l'Oise, et il y ajouta des canards. Ah ! la face des amateurs quand ils contemplent des canards sur une toile de Jules Dupré! Le recueillement, l'extase, les mains jointes devant ces apparitions quasi célestes ! Les magistrats, les notaires et les officiers supérieurs montent en broche ce maître-peintre des canards.

Puis Piette apparut, un bon peintre de second ordre, qui aquarella La sente du Chou, les chaumes fleuris, les oies et les paysannes, peut-être un peu avant Camille Pissarro; mais Pissarro fut tout de même un autre peintre, un autre inventeur de choses rustiques. Et il fut, incontestablement, titre que personne ne lui dispute, le bamum de Pontoise et des environs.

Pourtant, il venait de loin ! Né, en 1830, aux Antilles danoises, de parents français, il tomba un beau jour à Paris, d'où il s'enfuit rapidement pour faire de la peinture. On le vit alors tout autour de Paris, espèce de juif-errant (et il était juif!) de la boîte à couleurs. On l'aperçut ainsi à Montmorency, à la Varenne-Saint-Hilaire, à l'Ermitage, à Louveciennes, etc. Mais, au début, ce fut surtout à l'Ermitage, un quartier de Pontoise, qu'il se tint. On sait que, plus tard, il reprit sa besace pour planter son chevalet à Rouen, à Dieppe, au Havre, et terminer sa belle et glorieuse vie, à Paris, en l'année 1903.

Ce fut lui, certes, — et pas un autre — qui entraîna, en 1873, à Pontoise, ses camarades Cézanne et Guillaumin, qu'il avait connus à l'Académie Suisse, quai des Orfèvres, à Paris.

L'admirable homme ! Avec quel respect je le connus! A Pontoise, on ne l'aimait guère parce qu'il était juif; mais il l'était si peu, si « pas du tout ! » Ah! le bon maître des champs et des villes, aux bons yeux bruns, à la voix douce, au nez en bec de corbin, au beau front chauve, à la barbe blanche des patriarches ! Comme il aima tous les peintres, comme il était généreux !

Avec lui, d'autres peintres peignaient à Auvers, quand Vincent y arriva.

On nommait ainsi Frédéric Cordey, le peintre au petit métier virgulé, le paysagiste minutieux et étroit. Il habitait en réalité à Eragny, près Pontoise, une maison en briques le long du chemin de fer ; mais, à tout propos, il allait à Auvers retrouver ses amis. Il était né en 1854; il mourut en 1911. On voyait un grand et gros diable vigoureux, chauve, porteur d'une longue barbe, et qui, avec la peinture, adorait la pêche et surtout la cuisine. On apercevait encore Cordey ou poussant la brouette sur laquelle il avait placé tout son attirail de peintre ou rapportant du marché de Pontoise, tous les samedis, d'énormes paquets de victuailles. Il fut un ami de Renoir, du poète Léon Dierx et de Murer-Protée : pâtissier, littérateur et peintre, dont nous parlerons plus loin.

Victor Vignon, mort en 1909, fut également un peintre de Pontoise. Il peignit des paysages, des chaumières, des sentes, des villages, à la manière d'une sorte de Pissarro rétréci. Mince, souffreteux, ce gentil garçon aimait la nature : mais il se révélait de plus en plus impuissant à se défendre contre les canailleries de son marchand : le père Martin.

Renoir, Sisley vinrent aux bords de l'Oise ; mais ce furent des intermittents. Norbert Goeneutte eut sa maison dans le quartier des Vessenots.

Des poètes, des littérateurs ajoutèrent encore de la renommée à cette «École de Pontoise».

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VINCENT VAN GOGH par GUSTAVE COQUIOT - Librairie OLLENDORFF PARIS - 1923

 

La vie de Van Gogh à Auvers sur Oise - Vincent Van Gogh à Auvers-sur-Oise

(téléchargement d'une vidéo sur AUVERS SUR OISE)

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