VAN GOGH à Paris, la vie de Vincent durant sont séjour à Paris avec son frère Théodore VAN GOGH, il arrive à Paris en mars 1886.

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VAN GOGH Vincent à Paris.

Van Gogh, à la mort de son père, quitte les Pays-Bas et vient à Paris. Il y arrive en mars 1886. Il y résidera avec son frère Théodore.

Van Gogh à Paris.

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Vincent Van Gogh à Paris il débute par peindre en plein air, aux alentours de Paris, à Montmartre, le moulin de la Galette, à Asnières, l'île de la Grande Jatte. Il peint en même temps un grand nombre de tableaux de fleurs.

 

Van Gogh débute par peindre en plein air, aux alentours de Paris, à Montmartre, le moulin de la Galette, à Asnières, l'île de la Grande Jatte. Il peint en même temps un grand nombre de tableaux de fleurs. Comme il cherche surtout à éclaircir sa palette, les fleurs lui permettent d'y réussir. Elles lui présentent, assemblées en bouquets ou en gerbes, ces juxtapositions de tons tranchés qui l'exerceront à reproduire, en toutes circonstances, n'importe quelle coloration dans les lumière. Il peint en ce moment avec une sorte de fureur. Il n'a pas d'atelier, et la chambre qui lui en tient lieu, dans l'appartement où il réside avec son frère, rue Lepic, ne lui offrant sans doute pas toute les commodités dont il a besoin, il va travailler ailleurs, un peu partout. Il s'est arrangé pour peindre au sous-sol de la maison. De Antonio, un ami qu'il s'est fait dans l'atelier Cormon, habite sur la place St-Pierre, à Montmartre. Il peint chez lui, ou il trouve de la clarté, d'une manière assidue.

Ses tableaux d'alors sont généralement de dimensions réduites, et ont pour sujets des fleurs, des paysages, des natures mortes. Dans ce dernier ordre tout lui est bon. Il peint des fruits et des légumes de toute sorte. Il peint des souliers. Il peint des harengs, accompagnés d'accessoires variés. On connait de ses petits tableaux, où les ustensiles du fumeur, blagues à tabac, pipes, cigares, allumettes forment les sujets. D'autres auraient pu penser que ces objets ne lui sont jamais apparus nobles ou vulgaires en eux-mêmes. Il ne leur demande, alors qu'il s'étudie au coloris, que de lui offrir des couleurs variées.

Van Gogh ne se préoccupe nullement, à cette heure, de tirer parti de ses œuvres. Il ne pense même pas qu'il puisse se trouvre des gens pour les acheter. Il remet bien celles qu'il considère comme les plus importantes à son frère Théodore, avec l'espoir d'en tirer profit dans l'avenir, mais les autres, de moindre importance, de petie ou médiocre dimension, il en fait cadeau à qui veut les accepter, ou elles ont été produites, ou encore en donne à un restaurent, sur le boulevard de Clichy, Au Tambourin, tenu par une italiennee, la Segattori, un ancien modèle (2), qui acceptait assez facilement, en paiement, les tableaux des peintres qui, comme Van Gogh, venaient manger chez elle.

Il a dù, avec sa rapidité d'exécution, produire plusieurs centaines de ces tableaux de petite ou moyenne dimension. Ils ont été en majorité signés, mais du seul prénom de Vincent. Depuis que l'œuvre est devenue céléèbre on en a vu sortir des coins les plus obscurs. Toute-fois beaucoup sont sûrement perdus. Ils ont été tellement méprisés à l'époque par les détenteurs, que ceux-ci les ont grattés pour ses servir des toiles ou les ont laissés périr à l'écart. Van Gogh s'est désintéressé de même, dans d'autres circonstances, des études ou des tableaux qu'il a pu peindre. Sa belle-soeur Mme Van Gogh-Bonger nous apprend qu'en quittant Anvers, après y avoir suivi les cours de l'Académie des beaux-arts, il abandonna, on ne sait à qui, d'assez nombreuses études, dont on n'a jamais retrouvé de traces. (3)

Van Gogh, outre le souci auquel il obéit d'accentuer sa gamme de coloris, en connaît un autre, qui sert à expliquer qu'il ait tant multiplié ces tableaux variés qu'il peint, par une sorte de gymnastique, en une seule séance, ou tout au plus au cours d'une journée : c'est le besoin, qui s'est emparé de lui et qu'il lui faut satisfaire, d'arriver à une exécution rapide, hardie et, en même temps, précise et arrêtée. Il doit la première pensée de cette nouvelle recherche au Japon. Il n'a pu manquer en effet d'observer dans les arts japonais du dessin, avec quelle libeté et quelle justesse les touches sont mises et les contours tracés.

Les Japonais, qu'ils écrivent, dessinent ou peignent, n'ont qu'un instrument et qu'un procédé : ils se servent exclusivement du pinceau promené à main levée. Or comme le pinceau met sur le papier ou la soie des lignes et des surfaces sur lesquelles il n'y a pas à revenir, elles doivent être appliquées, du premier coup, d'une manière réussie. La justesse et la perfection à obtenir de prime-saut sont ainsi devenues les qualités essentielles de la technique japonaise. Quand on se prend d'intérêt pour l'art japonais, si on est avant tout attiré par la vivacité du coloris, on ne peut manquer ensuite d'admirer la hardiesse de la facture. Aussi Van Gogh, épris des artistes du Japon, va-t-il adpoter à leur exemple une exécution rapide, par touches hardies, mises avec justesse, du premier coup. Ces procédés lui étaient, comme la peinture claire, restés étrangers, en Hollande, où, s'il avait peint d'une manière déjà large, il n'avait connu que cette facture qu'on peut dire reposée, qui est un des traits de l'art hollandais.

Dans cet état d'activité où il se tient à Paris, Van Gogh ne s'est pas senti particulièrement attiré vers la figure humaine. Il peint cependant attiré vers la figure humaine. Il peint cependant, à deux reprises, le père Tanguy. Ce sont là, à peu près, les premiers portraits, au moins de grande dimension, qu'on lui doive et ils marquent comme un développement de son art. Si Van Gogh a trouvé le père Tanguy assez intéressant pour le faire poser on ne s'étonnera pas que nous nous arrêtions nous-mêmes sur lui.

(2) Gustave Coquiot : Vincent Van Gogh, page 126.

(3) Mme Van Gogh-Bonger : Vincent Van Gogh, Briefe an seinen Bruder. Einleitung, page 35.

Théodore DURET

 

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Extrait de Van Gogh Théodore DURET (Edition définitive) 1924 - Bernheim-Jeune

DURET, Théodore (Saintes, 1838 ~ Paris, 1927)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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