Eugène MURER, peintre - (1846-1906), naquit à Moulins le 20 mai 1947, intéressante et très curieuse figure, celle de cette artiste, ect...

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Eugène MURER - (1846-1906)

Eugène MURER - (1846-1906), intéressante et très curieuse figure, celle de cet artiste. Elle montre bien tout ce que la volonté, le travail et l'intelligence convergeant sans écart vers un seul idéal : ect.,

Eugène MURER - Peintre (1846-1906).

Eugène MURER - 2 Tableaux Biographie Tombe de Eugène MURER

Catalogue exposition Eugène MURER Dessin & Aquarelle Les Signatures

Tombe de Eugène MURER au cimetière d'Auvers-sur-Oise

Eugène MURER - (1848-1906) - de son vrai nom " Hyacinthe-Eugène Meunier "

Intéresante et très curieuse figure, celle de cet artiste. Elle montre bien tout ce que peut la volonté, le travail et l'intelligence convergeant sans écart vers un seul idéal : le perfectionnement de son cerveau. Type original entre tous, dont nous allons à grands traits exquisser l'existance laborieuse et mouvementée.

Eugène Murer naquit à Moulins le 20 mai 1947.

Sa mère, modiste, ne pouvant l'élever, l'envoya chez sa grand'mère, au Theil, dans le Bourbonnais. Une brave femme cette bonne maman, dont notre artiste garde en son cœur le plus touchant souvenir. Murer resta chez elle jusqu'à l'âge de quinze ans. A cette époque, sa mère qui se trouvait alors à Paris, le fit venir pour le placer chez un architecte. Pendant un an, l'artiste fit marcher le compas et le tire-ligne. Puis, brusquement, sans rime ni raison, il décampa, ne se sentant aucun penchant sérieux pour le maniement de l'équerre. Le coup de tête était beau ; mais il fallait rentrer à la maison maternelle, essuyer sans broncher les remontrances et les cris familiaux. Le petit gas était orgueilleux, plein de courage et d'audace : --- Bah, tant pis! dit-il, je ne rentre pas, nous allons voir. Pif, il part du pied gauche et se met lui-même en quête d'une place. Une journée durant, le ventre vide, mais la tête pleine d'espérance, il chercha, lisant aux devantures parisiennes les avis demandant des auxiliaires. A la nuit tombante, Murer trouve enfin, faubourg Saint-Honoré, un pâtissier qui consent à le prendre pour trois ans au pair, à charge pour lui de subvenir à tous ses besoins. Quelle aubaine! Cette fois Murer rete en place; il achève son apprentissage sans faits marquants.

 

Eugène MURER

(Eugène MURER - Portrait par RENOIR - Huile sur toile).

 

Mais déjà commençait à sourdre en lui la fibre artistique. Grand liseur de romans, il en dévorait d'énormes quantités le soir; et, peu à peu, se formait une éducation littéraire assez sérieuse. Ici se place un incident curieux qui frappa vivement son imagination, et ne fut pas étranger à la décision qu'il prit quelque temps après. Un jour, son patron, fournisseur de Balzac, l'envoie porter une commande au romancier. Murer arrive chez l'écrivain dont il connaît presque l'œuvre entier. Son cœur bat fort. Pensez, lui le grand mangeur de prose, il est chez un des maîtres prosateurs de l'époque! --- Il entre dans la cuisine. Devant le fourneau est un gros homme en manches de chemise. Une cuillère de bois à la main il tourne des oignons dans une casserole. En voyant le petit pâtissier, sa bonne figure, coupée d'une grosse moustache, s'illumine. Il prend le gâteau, le flaire avec délice, le pose sur un plat d'argent, puis, se retournant vers l'apprenti qui le regarde faire en silence, il lui met un gros sou dans la main. Au même instant survient la cuisinière : « Monsieur de Balzac, dit-elle, madame vous demande, merci d'avoir soigné mes oignons... » Ses oignons! Murer a bien vu, surtout bien entendu ; mais il ne peut croire ni ses yeux ni ses oreilles... Quoi! ce gros homme qui fricotte avec grâce, c'est l'illustre romancier! C'est Honoré de Balzac!... Murer ahuri par tant de simplicité s'esquive en serrant bien fort son sou de bronze. Il a conservé cette relique et la garde précieusement. De cet incident date chez le patronet la résolution d'écrire aussi des romans. Ayant quelques économies, il s'installe rue Soufflot dans une petite chambre. C'est là que le retrouve deux de ses camarades d'école : Armand Guillaumin qui commence à fréquenter l'atelier Suisse, et Pierre Outin alors élève de Cabanel. Ces amis emmènent Murer au Louvre, lui en montre les bons coins, et voilà notre patissier très emballé qui se prend d'une belle passion pour la peinture. Mais il ne peut en faire. Sans ressource, sans appuis d'aucune sorte, c'est l'impossibilité absolue. Eh bien, c'est bon! on verra plus tard. En attendant, Murer passe ses journées au Louvre, buvant à longs traits aux sources les plus pures de l'art, se formant ainsi un goût sûr, une très forte et très saine éducation picturale. Il collabore aussi à de nombreux petits journaux; se faisant la main, s'aiguisant la plume. Pour vivre, il exerce son métier pendant trois jours de la semaine; les quatre autres sont reservés aux sensations d'art, aux productions littéraires. Cette époque voit naître son premier roman --- Frémés --- qui parait dans la Franchise, dirigée par Hennequin. Frémés est une œuvre assez forte, mais d'un romantisme exagéré.

Puis viennent successivement : Les Bâtards, Mirabilis, Les Fils du siècle, tout cela sort du même tonneau romantique. L'influence de Châteaubriand, de Hugo, surtout celle de Musset, s'y fait trop sentir. Pas encore de personnalité, si petite, soit-elle. Un tantinet d'esprit alerte, rehaussé d'une belle pointe d'ironie, et c'est tout.

Murer a vingt-cinq ans alors. Il n'a pas fait grand chemin comme situation, malgré le courage et la persévérance qu'il montre à poursuivre son but en exerçant ses deux professions. Combien de temps cela durera-t-il encore avant d'arriver à manger sérieusement?... des années et des années! Il faut pour cela, qu'il y ait des places à prendre, que ceux qui occupent les bonnes situations soient morts, et tous ces gens-là ont la vie dure : « Je ne puis les tuer, voyons autre chose. L'art est décidement un métier de luxe ; pour l'exercer librement il faut être riche : C'est bien, je vais le devenir. » --- Et notre héros, avec cette netteté de décision qui est une de ses forces, brise brusquement avec tout ce qu'il aime ; littérature, peinture, amis, bohème. Il disparaît ; oncque ne le voit plus nulle part. C'est un plongeon parfait qui dure dix années.

 

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Extrait de: Les hommes d'Aujourd'hui - Librairie Léon Vanier - 9e volume.

N°433 Spécial Eugène MURER - texte de: Jérôme DOUCET.

 

Eugène MURER - (1846-1906) - MURER - Peintre - Graveur

de son vrai nom Hyacinthe-Eugène Meunier aussi appeler Eugène Murer nom d'artiste

(téléchargement d'une vidéo sur AUVERS SUR OISE)

http://www.guide-touristique.info/tfr/video/auvers.mpg


 

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