Georges SEURAT - (1859-1891), naquit à Paris, en décembre 1859, dans une famille aisée. Après le collège, il travailla quatre années à l'Ecole des Beaux-Arts

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Georges SEURAT - (1859-1891).

Georges SEURAT, nait dans un milieu bourgeois, pionnier du pointillisme et du divisionnisme qu'on peut qualifier d'impressionnisme scientifique et qui étudie les divisions de la matière à celle de la lumière.

Georges SEURAT - (1859-1891).

Georges SEURAT - page 2-3 Tableaux et œuvres SEURAT Biographie

Tombe de Georges SEURAT au cimetière du Père Lachaise à Paris

Georges SEURAT - (1851-1891) - SEURAT.

Georges SEURAT, naquit à Paris, en décembre 1859, dans une famille aisée. Après le collège, où il resta jusqu'à seize ans, il travailla quatre années à l'Ecole des Beaux-Arts.

 

Si la renommée qui fait retenir le nom de Cézanne et de Renoir oublie Seurat, c'est que l'œuvre de ce dernier, immédiatement happée et fixée dans des collections privées, ne prend presque plus de contact avec le public. C'est par des œuvres successives que les inventeurs apaisent les masses violentées. Leur production totale est comme une conversation qui, par des formes et des nuances insensibles, convainc les auditeurs. Nul, si Georges Seurat eût continué à vivre, n'échapperait aujourd'hui à la domination de son œuvre que l'envergure de son caractère et de son pouvoir créateur promettait d'égaler celle d'un Delacroix.

Georges Seurat est un grand peintre inconnu, dont la personnalité présente l'anomalie, à notre époque, d'une vision juvénile, digne des aubes aintiques, et d'une audace unique à la fixer seul, sans l'aide de réminiscences des dieux.

On comprend que le surgissement à pic d'un novateur dans les formules perturbatrices succédaient si vite aux violences des impressionnistes ait irrité le public comme un défi à son infirmité. Mais les rires de la foule et de ses proches même, déchaînés devant ses expositions de Paris, New-York, Bruxelles, Amsterdam, ne troublaient pas le peintre, peu soucieux de succès et de luxe.

Georges Seurat naquit à Paris, en décembre 1859, dans une famille aisée. Après le collège, où il resta jusqu'à seize ans, il travailla quatre années à l'Ecole des Beaux-Arts avant de s'engager dans des voies personnelles.

L'apparence physique de Georges Seurat était semblable à l'idée qu'on se ferait du peintre d'après les figures élancées, raides et calmes qu'il a créées. C'est dans une attitude rigide, où se durcissaient ses formes hautes et pleines, qu'il équilibrait les ardentes poussées de son âme. Nuls déplacements inquiets n'agitaient sa tête harmonieuse et droite sur son buste, ni aucune expression dev trouble, ses traits immobiles et réguliers, encadrés de brun. Mais l'occasion d'un bref colloque sur l'art révélait un regard brûlant et une voix psychologique étranglée par l'impatience d'affirmer de chères convictions.

Georges Seurat, absorbant la tendresse de la lumière et des êtres doux comme le faisait prévoir le velours de ses yeux et de ses sourcils noirs, mais il se révélait entier et ombrageux lorsqu'on effleurait l'être intérieur qu'il amplifiait secrètement. Peu soucieux, d'ordinaire, de s'avancer au premier plan des discussions et des causeries, il s'y portait tout entier quand il espérait y nourrir le peintre. Il sortait alors de sa vie profonde avec l'ardeur d'une louve en quête, mais on ne pouvait le suivre dans sa retraite.

Il se montrait aussi peu expansif avec sa mère, normalement tendre, avec qui il prenait ses repas de chaque jour, qu'avec ses amis intimes. Signac, Luce, Angrand, Fénéon ignorèrent jusquà sa mort son installation régulière avec une compagne qui lui donna ce fils, anéanti avec lui dans le même mal. Cette mort de Georges Seurat, âgé de trente-deux ans, survint au cours d'une pneumonie infectieuse. L'opinion des témoins du labeur insensé de l'artiste l'explique comme une conséquence de l'appauvrissement d'un organisme surmené au-delà des résistances humaines.

Georges Seurat peignait jour et nuit.

Pendant les dernières années de sa vie, il demeurait accroché de longues heures à son échelle double placée contre une grande toile, se hâtant à l'application des parcelles d'arc-en-ciel représentatives des couleurs locales, des lumières, des réactions. Leurs proportions, observées dans une étude directe, étaient si définitivement fixées dans son esprit, qu'il pouvait les répartir, même sur des grandes surfaces, sans qu'un seul élément mal dosé jaillisse et clame l'analyse hors du pouvoir absorbant de la synthèse. Ainsi, il pouvait assurer l'harmonie de ses compositions pour ainsi dire mathématiquement, dans n'importe quelles conditions de distance ou degré de lumière.

Ne l'a-t-on pas vu travailler très avant dans la nuit malgré les trahisons d'un éclairage artificiel qu'il fallait défalquer?

Cette tension permanente d'un esprit attentif à garder des visions précises, ou à favoriser l'élaboration de conceptions nouvelles, donnait à Georges Seurat une gravité de conceptions nouvelles, donnait à Georges Seurat une gravité dont il se départissait peu. Du mur ou du chevalet où on le trouvait en entrant dans son modeste atelier de Montmartre, il se précipitait vite, dès la première interrogation d'un visiteur, sur la surface de son plancher, pour démontrer à la craie, par d'amples figures, les bénéfices d'une théorie basée sur le pouvoir expressif de certains angles, de certains volumes. Même chez ses amis, il se laissait peu distraire de ses obsessions par les conversations où il ne se répandait jamais longuement, car il tombait vite en arrêt devant quelque peinture, en s'absorbant devant les toiles de son ami Signac, par exemple, en de longues méditations. Du café même et des réunions nocturnes où il suivait accidentellement ses camarades, il ne sortait jamais, comme eux, enclin à l'insouciance et aux fantaisies gamines : il les arrêtait, dès l rue, à minuit, devant les fantasmagories du clair-obscur. Il observait, charmé, la déformation gracieuse, en fleur grêle, d'un banal réverbère, dévoré à son faîte par l'irradiation de la flamme du gaz; à sa base, par la blancheur lunaire du fond rongeant sa hampe noire.

Le développement de ce peintre essensiel comprend trois étapes:

Celle de l'étude du clair-obscur par des dessins au conté, « les plus beaux desins de peintre qui soient », a écrit Paul Signac.

Celle du travail direct d'après nature, comprenant des peintures à l'huile exécutées en larges touches balayées, sur de petits panneaux en bois, et dont M. Fénéon possède une série émouvante; de nombreux documents et esquisses pour ses grands tableaux; quelques grands paysages.

Celles des grandes compositions synthétiques avec figures, qui commence à La Baignade (1884), pour atteindre Un dimanche à la Grande Jatte (1886), Les Poseuses (1888), La Parade, Le Chahut (1889), Le Cirque (1891).

On sait (1) quelles convictions l'amenèrent à ces dernières œuvres, en communion d'idées avec Paul Signac. Tandis que ce dernier peignait d'abord comme les Impressionnistes et ne s'en séparait que par un besoin, que Chevreul contenta, d'ordonner les jeux harmonieux de couleur qu'il observait dans leurs toiles, Seurat, ignorant à cette époque les Impressionnistes, était persuadé par le Musée, de la nécessité de rejeter l'enseigne officiel et de dégager de Delacroix les éléments d'une théorie nouvelle. Son analyse des œuvres de ce peintre, facilitée par des physiciens (Rood, Helmholz, Chevreul, Humbert de Superville, ect.), lui permettait de formuler l'ensemble des lois éternelles qui régissent la couleur aussi bien que les valeurs ou les lignes.

 

Lucie COUSTURIER - (1870-1925)

 

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Georges SEURAT par Lucie COUSTURIER (Editions G. CRES & Cie - 1920)


(1) De Delacroix au Néo-Impressionnisme, par M.P. Signac.

Georges SEURAT - (1859-1891) - SEURAT - (1859-1891)

(téléchargement d'une vidéo sur AUVERS SUR OISE)

http://www.guide-touristique.info/tfr/video/auvers.mpg


 

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