NORMANDIE IMPRESSIONNISTE EN 2010, grande exposition sur les peintres impressionnistes, Monet, Pissarro, Gauguin, Signac, ect.,

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Exposition au musée des Beaux-Arts de Rouen, NORMANDIE IMPRESSIONNISTE

Exposition "NORMANDIE IMPRESSIONNISTE" de juin 2010 à septembre 2010.

NORMANDIE IMPRESSIONNISTE, au musée des Beaux arts de Rouen

Normandie Impressionniste en 2010 Normandie Impressionnistes en 2010

Exposition "Normandie Impressionniste" Lieux d'expositions & programme

 

Grande exposition des peintres "Impressionnistes" en Normandie

"NORMANDIE IMPRESSIONNISTE" de juin 2010 à septembre 2010

Exposition "Musée des Beaux-Arts de Rouen"

Une ville pour l’Impressionnisme : Monet, Pissarro et Gauguin à Rouen

4 juin – 26 septembre 2010

Commissariat : Laurent Salomé, Directeur des musées de Rouen

Le rôle joué par Rouen dans l’histoire de l’art à la fin du XIXe siècle est considérable. Si la ville n’a cessé d’attirer les artistes depuis la Renaissance, la fascination qu’elle exerce atteint son apogée à l’époque Impressionniste, alors que se mêlent les prestiges de son essor industriel, de son site spectaculaire et de son patrimoine architectural intact. Cette ville que Pissarro trouve « aussi belle que Venise » devient dès lors un lieu emblématique de la peinture moderne. Une centaine de tableaux de grands peintres de la fin du XIXe siècle, au premier rang desquels Monet, Gauguin et Pissarro, seront réunis pour explorer l’un des derniers grands thèmes de l’histoire de l’Impressionnisme qui n’ait pas fait l’objet d’une exposition : la cité normande comme laboratoire de la peinture moderne, entre agitation urbaine et ruralité, vieilles pierres et industrie galopante, le tout vibrant des reflets de la Seine.


UNE DESTINATION POUR LES PEINTRES VOYAGEURS DU XIXe SIÈCLE
Bénéficiant d’une situation privilégiée sur la Seine, entre Paris et la côte normande, Rouen est une ville prisée par les paysagistes dès le début du XIXe siècle. L’exemple donné par le peintre anglais Richard Parkes Bonington, dont le style résolument moderne s’exprime dans des oeuvres aux qualités atmosphériques saisissantes, a profondément changé l’appréhension du paysage par les peintres français. Ayant parcouru la Normandie à ses côtés, Paul Huet, initiateur du paysage romantique, offre des vues de la campagne rouennaise en rupture avec le courant classique, tandis que Jean-Baptiste Camille Corot privilégie lui aussi le travail sur le motif et sur la lumière. Considéré par beaucoup comme « le premier des Impressionnistes », Johan Barthold Jongkind livre des vues de Rouen marquées par un sens aigu de la lumière et une recherche manifeste de l’effet pur. C’est avec Joseph Mallord William Turner que Rouen est devenue, dès le premier tiers du siècle, un motif d’étude à part entière, ce dont témoignent les célèbres esquisses et aquarelles qui lui valurent l’admiration de Monet et Pissarro. Les Cathédrales de Monet ne sont pas sans évoquer les vues vaporeuses de cet illustre prédécesseur.

 


UNE VILLE SUR L’EAU : REFLETS IMPRESSIONNISTES
Installée dans une boucle de la Seine, Rouen offre aux peintres de nombreux motifs à explorer. La Seine, d’abord, devient le motif même de nombreuses toiles ; à l’image de Claude Monet lors de son premier séjour en 1872 ou de Camille Pissarro en 1883, 1896 et 1898, l’attention des peintres se porte principalement sur le fleuve, animé parfois des tours de la cathédrale gothique et de grands voiliers. La Seine se prête en outre à des études d’atmosphère particulièrement prisées par les peintres de la mouvance Impressionniste ; Armand Guillaumin développe à Rouen un art du paysage teinté d’un certain romantisme, manifeste notamment dans les représentations enneigées des rives du fleuve. Les ponts qui scandent le cours de la Seine, reliant la ville historique aux nouveaux quartiers industriels, constituent également des sujets d’études privilégiés par les artistes. Témoins de la modernisation et des transformations de la cité, ils sont des lieux animés de la vie rouennaise où se mêlent, dans un flux continu, voitures, tramways et passants, surplombant la calme surface du fleuve. Le pont Boieldieu, pont métallique inauguré en 1888, inspire particulièrement les peintres. Camille Pissarro réalise de nombreuses toiles sur ce thème, d’une exécution enlevée, où la rapidité de la touche traduit le miroitement de la lumière sur la Seine et où les silhouettes sombres de Rouennais traversant le fleuve contrastent avec les volutes de fumée s’échappant des navires et des usines. Dans cette mouvance, Robert- Antoine Pinchon, l’un des grands de l’École de Rouen, choisit de représenter, par exemple, le Pont aux anglais au moment où passe rapidement un train. Cette fulgurante apparition du convoi de chemin de fer contraste avec l’immobilité de la petite embarcation flottant au pied des piles du pont. Le peintre nous offre une vision de la diversité des aspects de la Seine, fleuve immuable dominé par la modernité qui l’environne.


L’ATTRAIT DE LA MODERNITE
L’effervescence du port et des quais de la Seine a également été un des motifs de prédilection des artistes. Si Claude Monet s’éprend du motif des grands voiliers amarrés sur la Seine, dont la verticalité des mâts fait écho aux flèches de la cathédrale, Camille Pissarro concentre son regard sur la vie industrieuse des rives du fleuve : le point de vue original adopté depuis la fenêtre de son hôtel situé sur les quais de la rive droite, lui offre une vue privilégiée sur les péniches déchargeant leurs marchandises et sur les activités industrielles de la rive gauche. L’industrialisation rapide de la ville fascine les artistes qui rendent compte de ces transformations urbaines. Les fumées des usines nouvelles de Saint-Sever et de l’Île Lacroix dominent ces vues urbaines modernes. Albert Lebourg s’est également attaché à rendre compte des changements que connaissait alors Rouen. La modernité des toiles Impressionnistes tenait autant à la technique employée par les artistes qu’aux thèmes choisis : chemins de fer, ponts métalliques ou encore usines. Autant de sujets novateurs traités avec une touche libre, fragmentée, une facture leste et des couleurs pures, que l’on retrouve dans la production des Impressionnistes lors de leurs séjours rouennais.


« L’ADMIRABLE ET VENERABLE VIEILLE VILLE » (C. Pissarro)
Le charme médiéval de la ville de Rouen attira les artistes depuis le début du XIXe siècle. La silhouette même de la « ville aux cent clochers » de Victor Hugo se prêtait admirablement bien aux variations Impressionnistes. La cité se déploie dans une boucle de la Seine, entourée de cinq collines et dominée par les flèches et les tours de ses nombreuses églises et de sa cathédrale. Les hauteurs environnantes offrent des points de vue exceptionnels sur Rouen. En témoigne la Vue générale de Rouen que Monet réalise depuis la côte Sainte Catherine en 1892. Notation rapidement enlevée, cette pochade est réellement une impression de la ville dominée par les hautes flèches du monument gothique. Ce site fut souvent fréquenté par les artistes pour réaliser de vastes vues topographiques de Rouen. En aval de la Seine, le panorama sur la ville depuis les hauteurs de Canteleu inspira les artistes, de Camille Corot à Maximilien Luce. Camille Pissarro fut fortement impressionné par cette vue, qu’il qualifia, dans une lettre adressée à son fils Lucien, de « paysage le plus splendide qu’un peintre puisse rêver ». Quelques sites de la ville, particulièrement pittoresques, ont également retenu l’attention des artistes. La cathédrale en premier lieu, mais également la rue de l’Épicerie et la rue Saint-Romain, dont les édifices anciens aux alignements irréguliers et le tracé sinueux lui confèrent tout son charme. Claude Monet et Camille Pissarro prirent activement part, en 1900, à une campagne de protestation contre la destruction d’une vieille bâtisse de la rue Saint-Romain, preuve de leur attachement au patrimoine rouennais : « j’ai le culte des beautés [que la ville de Rouen] renferme » écrit alors Claude Monet.


UNE VILLE AU COEUR DE LA CAMPAGNE NORMANDE
La campagne rouennaise offrait également aux peintres de nombreux motifs propres à stimuler leurs recherches esthétiques d’un nouveau genre. Charles Angrand, l’ami de Seurat, fut l’un de ces peintres de plein air qui mirent la lumière au coeur de leurs oeuvres. De façon plus significative encore, la parenthèse rouennaise de Paul Gauguin, en 1884, est à l’origine d’une trentaine de tableaux, parmi lesquels une majorité de paysages. Puisant son inspiration dans les environs directs de sa demeure située dans le quartier Jouvenet, Gauguin ne s’attacha pas à la représentation des vues traditionnelles de la ville. Les jardins, les vergers et les rues du nord-est de Rouen furent ses principales sources d’inspiration. Dans ces vues peintes au rythme des saisons, de janvier à novembre, Gauguin réalisa des oeuvres Impressionnistes denses et équilibrées, dans lesquelles se lisent les influences conjointes de Cézanne et de Pissarro. Ces toiles, dont Gauguin présenta plusieurs aux expositions Impressionnistes, restent relativement méconnues du public français et formeront l’un des grands moments de l’exposition. Alfred Sisley, qui séjourne chez François Depeaux en 1894, met à profit la proximité immédiate de l’eau et d’une végétation luxuriante pour traduire dans une gamme très diversifiée d’effets colorés la richesse de la nature normande.

 

Exposition "Musée des Impressionnismes de Giverny"

L’Impressionnisme au fil de la Seine - 1er avril - 18 juillet 2010

Commissariat : Marina Ferretti Bocquillon, assistée de Vanessa Lecomte

Une soixantaine de tableaux, peints sur les bords de la Seine, évoqueront le passage des saisons, les activités fluviales et portuaires, les loisirs des bords de Seine, et les villégiatures d’artistes. L’exposition retrace ainsi l’histoire de l’Impressionnisme et du Post-Impressionnisme, d’Eugène Boudin à Henri Matisse. Elle comptera notamment des chefs-d’oeuvre de Claude Monet, Pierre-Auguste Renoir, Édouard Manet, ou Georges Seurat, Gustave Caillebotte, Paul Signac ou encore Vincent Van Gogh. Outre les artistes cités ci-dessus, l’exposition présentera également des tableaux d’artistes moins célèbres qui ont accompagné la naissance ou le développement de l’Impressionnisme, citons notamment Armand Guillaumin, Henri Rouart ou Maximilien Luce. Les oeuvres seront présentées suivant un parcours qui s’articulera selon une chronologique et des thématiques qui se prêteront à divers niveaux de lecture. La première salle sera consacrée au pré-Impressionnisme : la Seine du Havre à Paris vue par Jean-Baptiste Corot, Johan Barthold Jongkind, Stanislas Lépine, Eugène Boudin, ainsi que Claude Monet, Alfred Sisley et Camille Pissarro avant 1874. La deuxième section sera consacrée aux travaux et aux activités économiques liées à l’existence du fleuve. Le pôle d’activité que constituent les grands ports, comme Le Havre, Rouen et Paris, et le traitement des marchandises – chargement, déchargement ou transport –, les barrages seront naturellement évoqués ; mais encore les activités ancestrales comme les lavandières, les moulins. Sans oublier l’industrialisation naissante des grandes villes et de leurs périphéries : les usines, les gazomètres, les ponts métalliques, les grues à charbon à Asnières avec Emile Bernard ou Van Gogh, Clichy avec Signac. Puis, viendra une section dédiée à l’avènement des loisirs – lieux de promenades le dimanche, guinguettes aux bords de l’eau, déjeuners en plein air, baigneurs, joutes nautiques, régates et canotiers, navigation de plaisance, avec l’évocation des hauts lieux du premier Impressionnisme comme la Grenouillère à Croissy (peinte par Monet et Renoir durant l’automne 1869), l’Île de La Grande Jatte, le restaurant Fournaise à Chatou ou encore le restaurant de la Sirène à Asnières (Caillebotte, Seurat, Manet, van Gogh…). Une salle sera consacrée aux lieux de villégiature et aux résidences d’artistes, qui nombreux s’installent plus ou moins temporairement à quelques kilomètres de Paris, où ils trouvent de nouveaux sujets à peindre. Il n’est qu’à citer l’exemple de Claude Monet, qui s’installe d’abord à Argenteuil en 1871, Vétheuil en 1878, Poissy en 1881, avant d’habiter définitivement à Giverny en 1883. En 1881, Caillebotte achète avec son frère Martial une propriété au Petit - Gennevilliers en 1887. Pissarro vit à Pontoise et à Eragny-sur-Epte. Bonnard achète en 1912 « Ma Roulotte » à Vernonnet, où il séjournera jusqu’en 1938. Signac s’installe aux Andelys en 1886, puis passe plusieurs semaines à Herblay en 1889. Enfin, l’exposition se terminera par un choix d’oeuvres fauves : André Derain et Maurice de Vlaminck à Chatou et Bougival, hauts lieux du fauvisme, Henri Matisse depuis son atelier du quai Saint-Michel à Paris, Albert Marquet à Paris depuis son atelier de la rue Dauphine, à Rouen, Poissy, Herblay, Conflans, ou au Havre, Othon-Friez au Havre, trouvent tous leur inspiration sur les bords de Seine. Le musée des Impressionnismes de Giverny a pour vocation de mettre en lumière les origines ainsi que la diversité géographique de ce mouvement artistique. Il s’intéresse à l’histoire de l’Impressionnisme et à ses suites. Il traite de ses conséquences plus lointaines dans la seconde moitié du XXe siècle. Car si Giverny est une étape essentielle dans un parcours Impressionniste de la Vallée de la Seine, c’est aussi un jalon crucial dans l’histoire du passage de l’Impressionnisme à l’art du XXe siècle. Une des missions du musée est d’apporter de nouvelles perspectives à l’histoire de l’Impressionnisme et de mettre en valeur sa modernité.

 

 

www.normandieimpressionniste.fr

 

Pissarro

Camille Pissarro
" Le Pont Boieldieu à Rouen, soleil couchant, temps brumeux " Pissarro
1896, huile sur toile
© Musée des Beaux-Arts de Rouen

 

 

 

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Normandie Impressionniste

Extrait du: " Communiqué de presse Normandie Impressionniste 2010 "

Exposition NORMANDIE IMPRESSIONNISTE 2010 - Expositions NORMANDIE 2010

(téléchargement d'une vidéo sur AUVERS SUR OISE)

http://www.guide-touristique.info/tfr/video/auvers.mpg


 

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