VAN GOGH à Arles et à Saint-Rémy, c'est donc en Provence, à Arles, qu'il ira chercher le soleil.

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VAN GOGH à Arles et Saint-Rémy.

Vincent Van Gogh, à Arles et à Saint-Rémy, il ira chercher le soleil de la provence.

Vincent Van Gogh à Arles et à Saint-Rémy de Provence.

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Vincent Van Gogh est à la maison. Alors la folie se manifeste dans toute son horreur. Il se coupe une oreille avec un rasoir et, après s'être épongé la blessure et s'être serré la tête d'une serviette pour arrêté l'hémorragie, il enveloppe son oreille d'un papier. Il va l'offrir à une fille, dans une maison de tolérance.

 

Après cette seconde scène d'apparence si manaçante, Gauguin peu soucieux de se retrouver seul avec Van Gogh, va passer la nuit à l'hôtel. Van Gogh est à la maison. Alors la folie se manifeste dans toute son horreur. Il se coupe une oreille avec un rasoir et, après s'être épongé la blessure et s'être serré la tête d'une serviette pour arrêté l'hémorragie, il enveloppe son oreille d'un papier. Il va l'offrir à une fille, dans une maison de tolérance. La malheureuse ouvre le papier et, à la vue de son contenu sanglant, s'évanouit. Van Gogh s'enfuit à la maison.

Le lendemain matin Gauguin, sorti de l'hôtel où il a couché, veut rentrer à la maison. Il trouve, devant, un rassemblement et la police prévenue qui se livre à une enquête. Il est même soupçonné, lorsqu'il paraît, d'avoir tué Van Gogh. Mais on enfonce la porte. On monte à l'étage. On trouve Van Gogh blotti dans son lit, ayant perdu connaissance par la perte de sang. On le ramène à la vie. On le porte à l'hôpital (1). Gauguin, qui avait, dès le premier moment, pris le parti de quitter Arles, confirmé dans sa résolution par la tragédie qui vient de se passer, repart pour Paris. Gauguin et Van Gogh devaient correspondre de nouveau, mais ils ne devaient plus se rencontrer.

Il est probable que l'abondante perte de sang que Van Gogh avait subie, en même temps qu'elle lui causait une faiblesse générale, avait dégagé et calmé le cerveau et par là lui avait évité la folie persistante. La raison lui reviendra à l'hôpital, mais ce ne sera pas sans retours partiels de dérangement cérebral. Son frère Théodore, accouru de Paris, l'à, en repartant, spécialement recommandé au médecin de l'hôpital, Dr Rey, qui en effet l'entourera des meilleurs soins. Il va être régulièrement visité aussi par le pasteur protestant de la ville, Salles, et le facteur Roulin (1) qui, dans cette triste circonstance, lui témoigne un vrai dévouement.

Il quitte l'hôpital en janvier, pour rentrer dans sa petite maison ; un nouvel accès de dérangement cérébral l'y ramène bientôt. Cependant l'acte de violence qui l'avait conduit à se couper une oreille a fait grand bruit à Arles ; il est tenu pour un fou dangereux et les habitants de son quartier vont trouver le maire, pour le représenter comme un homme qu'il est imprudent de laisser par la ville en liberté. Il est alors ramené de nouveau à l'hôpital, dont il était de nouveau sorti. Il devient évident qu'encore aflaibli par sa blessure, toujours soumis à des crises mentales, sous le poids de l'effroi qu'il inspire à ses voisins, il ne peut, à Arles, reprendre la vie telle qu'il la jusqu'alors connue. Le pasteur Salles le fait admettre dans un établissement où, soumis à une surveillance, il pourra être ramené à la santé.

A quelque vingt kilomètres au nord-est d'Arles se trouve la petite ville de Saint-Rémy, patrie de Nostradamus, d'antique origine, qui possède de remarquables ruines romaines. Près de la ville, au milieu des oliviers, on a transformé un ancien couvent, avec jardin et cloître intérieurs, en une maison de santé, où l'on soigne les gens atteints de maladies mentales et de folie. Des malades y sont envoyés de fort loin. Mme Lafarge y fut mise, tenue comme démente, après sa condamnation pour avoir empoisonné son mari. L'établissement renommé existe de vieille date, sous forme d'entreprise privée. Mais il lui a fallu pour se fonder une autorisation spéciale et il est toujours demeuré soumis au contrôle de l'Etat. Avec cette garantie, les personnes qu'on y hospitalise ont pu être retenues et gardées, privées de leur liberté.

C'est là qu'au mois de mai 1889 le pasteur Salles conduisit Vincent Van Gogh, après que son frère Théodore eut pris de Paris les arrangements nécessaires à son admission. Van Gogh, dans le triste état où il se trouve, se laisse enfermer à Saint-Rémy. Il y vit dans le calme. Sa tête se remet. Le beau feu, l'enthousiasme, qui le possédait à Arles et lui avaient permis sa grande production artistique et sa nombreuse correspondance, n'existent plus. Mais si le souvenir de l'accès de folie qui le hante l'amène maintenant à se restreindre, les forces revenues lui permettent cependant de reprendre une correspondance intermittente avec ses amis et de se livrer de nouveau à la peinture. Il y est aidé par le directeur de l'établissement, Dr Peyron, un homme bien-veillant.

Il est gardé assez longtemps à l'établissement de Saint-Rémy sous une stricte surveillance, sans qu'on le laisse sortir au dehors. Dans cette situation, il dessine et peint d'abord tout naturellement les motifs qui s'offrent à lui dans l'établissement même, - le jardin et, comme personnage, un des principaux gardiens. Ces motifs, en petit nombre, ne sauraient lui suffire. Alors séquestré et privé du contact avec la nature, il se livre à un travail d'un genre particulier. Il peint des sujets empruntés aux maîtres qui ont sa préférence, mais ce ne seront point ce qu'on pourrait appeler des copies. Il ne saurait en effet avoir les originaux sous les yeux. Il ne dispose que de gravures, d'estampes ou même de photographies, qu'à sa demande son frère Théodore lui a envoyées. Les originaux absents ont dû être librement interprétés, et les œuvres faites ainsi peuvent compter comme créations personnelles. Ont été peints dans ces conditions : la Charrue, le Semeur, la Veillée, les Batteurs en grange d'après Millet, le Bon Samaritain d'après Delacroix, la Résurrection de Lazare d'après Rembrandt.

Cependant ses forces sont tout à fait revenues. On n'a point vu le retour d'accès de folie semblables à celui qui l'a frappé à Arles, et il inspire désormais assez de confiance pour qu'on lui accorde d'aller peindre couramment au dehors. Saint-Rémy n'est pas, comme Arles, complètement en plaine. Il est adossé au sud, à la chaîne des Alpines. Van Gogh va donc trouver aux alentours des sites accidentés et d'un caractère sauvage, tels qu'il n'avait pu en connaître ailleurs. Il en profitera pour exécuter de ses œuvres les plus vigoureuses. Il peint en outre, dans la campagne, une série de toiles consacrées aux oliviers, où il rend, on ne peut mieux, l'aspect combiné de la végétation et de la terre provencale.

Il demeure à Saint-Rémy une année. Pendant ce temps aucune nouvelle crise de folie n'est apparue. On peut lui permettre de partir, de reprendre la liberté et la vie normale. Il vient donc, au printemps de 1890, retrouver à Paris, son frère Théodore.

 

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(1) Mme Van Gogh-Bonger : Vincent Van Gogh, Briefe an seinen Bruder. Einleitung, page 41.

Extrait de Van Gogh Théodore DURET (Edition définitive) 1924 - Bernheim-Jeune

DURET, Théodore (Saintes, 1838 ~ Paris, 1927)

 


Van Gogh à Arles et Saint Rémy - Vincent Van Gogh à Arles et Saint Rémy

(téléchargement d'une vidéo sur AUVERS SUR OISE)

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