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Les impressionnistes, les peintres impressionnistes.

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Les Impressionnistes L'Impressionisme

Histoire des Peintres Impressionnistes - page 2-3

Les Impressionnistes, les peintres impressionnistes, Cézanne, Degas, Manet, Berthe Morisot, Monet, Pissarro, Sisley, Van Gogh, ect.,

LES PEINTRES IMPRESSIONNISTES.

Préface

Contenant quelques bonnes petites vérités a l'adresse du public.

 

Lorsque les Impressionnistes firent en 1877, rue Le Peletier, l'exposition de tableaux qui attira sur eux l'attention du grand public, les critiques pour la plupart les rallièrent ou leur jetèrent de grossières injures. La pensée de la majorité des visiteurs fut que les artistes qui exposaient n'étaient peut-être pas dénués de talent, et qu'ils eussent peut-être pu faire de bons tableaux, s'ils eussent voulu peindre comme tout le monde, mais qu'avant tout, ils cherchaient le tapage pour ameuter la foule. En somme, les Impressionnistes acquirent à leur exposition la réputation des gens dévoyés, et les plaisanteries que la critique, la caricature, le théâtre continuent à déverser sur eux prouvent que cette opinion persiste. Que si on se hasarde à dire : « Vous savez ! il est pourtant des amateurs qui les apprécient » alors l'étonnement grandit. Ce ne peuvent être, répond-on, que des excentrique. La candeur m'oblige à déclarer que cette épithète me revient du premier chef. Oui, j'aime et j'admire l'art des Impressionnistes, et j'ai justement pris la plume pour expliquer les raisons de mon goût. Cependant que le lecteur n'aille point croire que je suis un enthousiaste isolé. Je ne suis point seul. Nous avons d'abord formé une petite secte, nous constituons aujourd'hui une église, notre nombre s'accroît, nous faisons des prosélytes. Et même je vous assure qu'on se trouve en fort bonne compagnie dans notre société. Il y a d'abord des critiques tels que Burty, Castagnary, Chesneau, Duranty, qui n'ont jamais passé dans le monde des arts pour de mauvais juges, puis des littérateurs comme Alphonse Daudet, d'Hervilly, Zola; enfin des collectionneurs. Car - ici il faut que le public qui rit si fort en regardant les Impressionnistes, s'étonne encore davantage - cette peinture s'achète. Il est vrai qu'elle n'enrichit point ses auteurs suffisamment pour leur permettre de se construire des hôtels, mais enfin elle s'achète. Des hommes qui ont autrefois fait leurs preuves de goût, en réunissant des Delacroix, des Corot, des Courbet, se forment aujourd'hui des collections d'Impressionnistes dont ils se délectent ; pour n'en citer que quelques-uns bien connus : MM. d'Auriac, Etienne Baudry, de Bellio, Charpentier, Choquet, Deudon, Dollfus, Faure, Murer, de Rasty. Eh bien ! quoi ? prétendez-vous parce que vous vous êtes réunis quelques douzaines, faire revenir le public de son opinion ? Vous l'avez dit ! avec le temps nous avons cette prétention. On a discuté longuement pour savoir jusqu'à quel point le public était capable de juger par lui-même les œuvres d'art. On peut concéder qu'il est apte à sentir et à goûter, lorsqu'il est en présence de formes acceptées et de procédés traditionnels. Le déchiffrage est fait, tout le monde peut lire et comprendre. Mais s'il s'agit d'idées nouvelles, de manières originales, si la forme dont s'enveloppent les idées, si le moule que prennent les œuvres sont également neufs et personnels, alors l'inaptitude du grand public à comprendre et à saisir d'emblée est certaine et absolue. La peinture qui, pour être comprise, demande une adaptation de l'organe de l'œil et l'habitude de découvrir, sous les procédés du métier, les sentiments intimes de l'artiste, est un des arts les moins facilement accessibles à la foule. Schopenhauer a classé les professions artistiques et littéraires d'après le degré de difficulté qu'elle avaient à faire reconnaître leur mérite ; il a placé comme les plus facilement admis et les plus vite applaudis les sauteurs de corde, les danseurs, les acteurs ; il a mis tout à fait en dernier les philosophes et immédiatement avant eux les peintres. Tout ce que nous avons vu à notre époque prouve la parfaite justesse de cette classification. Avec quel dédain n'a-t-on pas traité à leur apparition les plus grands de nos peintres ? Qui n'a encore les oreilles pleines des sornettes qui formaient à leur égard le fond des jugements de la critique et du public ? A-t-on assez longtemps prétendu que Delacroix ne savait pas dessiner et que ses tableaux n'étaient que des débauches de couleur ? A-t-on assez reproché à Millet de faire des paysages ignobles et grossiers et des dessins impossibles à pendre dans un salon ? Et que n'a-t-on pas dit de la peinture de Corot ? Ce n'est pas assez fait, ce ne sont que des ébauches, c'est d'un gris sale, c'est peint avec des raclures de palette. Il est arrivé que longtemps, lorsqu'un visiteur s'aventurait dans l'atelier de Corot et que celui-ci timidement lui offrait une toile, le quidam la refusait, peu soucieux de se charger de ce qui lui semblait une croûte et de faire les frais d'un cadre. Si Corot n'eût vécu jusqu'à quatre-vingts ans, il fût mort dans l'isolement et le dédain. Et Manet ! on peut dire que la critique a ramassé toutes les injures, qu'elle déversait depuis un demi-siècle sur ses devanciers, pour les lui jeter à la tête en une seule fois. Et cependant la critique a depuis fait amende honorable, le public s'est pris d'admiration ; mais que de temps et d'efforts ont été nécessaires, comme cela s'est fait peu à peu, péniblement, par conquêtes successives.

Ah çà ! me dit le lecteur, prétendez-vous me sermoner et disserter ainsi à perte de vue sur la peinture en général, ou me parler spécialement des Impressionnistes ? - C'est vrai. Tournons le feuillet.

 

Théodore DURET - Mai 1878

LES PEINTRES IMPRESSIONNISTE (Editions FLOURY - Mai 1878 - Théodore DURET)

 

 

 

 

 

(téléchargement d'une vidéo sur AUVERS SUR OISE)

http://www.guide-touristique.info/tfr/video/auvers.mpg


 

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