PISSARRO - (1830-1903).

Camille PISSARRO - 2 Tableaux & œuvres PISSARRO Biographie

Eaux-fortes et pointes sèches de Camille PISSARRO - page 2

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Tombe de Camille PISSARRO au cimetière du Père Lachaise à Paris

PISSARRO - (10 juillet 1830 - 13 novembre 1903) - peintre et graveur.

Camille Pissarro
(Charlotte-Amalie, Saint-Thomas, Antilles danoises 1830 — Paris 1903)

Pissarro fera plusieurs séjours à Pontoise en 1866 et 1868 et s'y installera de manière durable de l'été 1872 jusqu'au début de l'année 1884.

Né en juillet 1830, aux Antilles danoises, Pissarro découvre la France, en 1842, à l'occasion d'un séjour dans une pension de Passy. De retour à Saint-Thomas en 1847, son père l'initie au négoce mais en 1852, Pissarro qui s'est lié au peintre danois, Fritz Melbye, décide d'accompagner ce dernier au Venezuela. Il y séjournera jusqu'en 1854 fréquentant l'intelligentsia de Caracas. En 1855, il revient en France pour se consacrer à l'art ; il visite l'Exposition Universelle et découvre les œuvres de Courbet et de Corot. Il travaille alors dans l'atelier d'Anton Melbye (frère de Fritz) et, sur les conseils de Corot, peint sur le motif. Son premier envoi au Salon en 1859, est un paysage de Montmorency où il séjourne en famille et où les peintres Jacobsen et Oller lui rendent visite. Entre 1859-1861, il fréquente les académies libres du 5, rue Cadet et celle du père Suisse, quai des Orfèvres. C'est dans ce dernier atelier qu'il fait la connaissance de Monet et de Piette, puis de Cézanne et de Guillaumin. Il vit désormais avec Julie, sa future femme avec qui, en 1863, il aura son premier fils, Lucien. En mai 1863, il expose au Salon des refusés ; Cézanne et Zola visitent son atelier de La Varenne (Val-de- Marne) ; il est membre de la Société des Aquafortistes, fondée par Cadart. En 1865, avec Guillemet, qui est le parrain de sa fille Jeanne, il séjourne à la Roche-Guyon. Il expose au Salon officiel. En 1866, présenté à Manet, Pissarro participe aux «jeudis» de Zola et aux réunions du café Guerbois. En septembre, Guillemet lui rend visite à Pontoise. Il est à Pontoise en avril-octobre 1868. Il expose au Salon deux vues de Pontoise (La Côte du Jallais et L'Hermitage). En situation financière difficile, il peint des enseignes avec Guillaumin. En 1869, il expose au Salon officiel, L'Hermitage et vit désormais à Louveciennes où il abandonner son atelier devant l'avancée des troupes prussiennes. Il se réfugie après la déclaration de guerre chez Piette à Montfoucault puis en décembre part à Londres où il retrouve Daubigny et Monet et fait la connaissance du marchand Durand-Ruel. Il s'intéresse aux de Turner et de Constable. Fin juin, à son retour à Louveciennes, il découvre que sa maison a été pillée et qu'il ne lui reste qu'une quarantaine de toiles sur près de mille cinq cents. Au début de l'été 1872, il s'installe à Pontoise où Cézanne, Béliard et Guillaumin le rejoignent. En 1873, Pissarro, Guillaumin et Cézanne pratiquent l'eau-forte à Auvers, à l’instigation du Dr Gachet. La 1ère exposition du groupe des Impressionnistes a lieu en avril 1874. Le 15 août, découragé, Pissarro part avec sa famille à Montfoucault chez Piette, puis rentre à Pontoise à la fin de l’été et repart à Montfoucault de la fin octobre jusqu'au début du février 1875. Il y retournera à l'automne 1876. En 1879, Gauguin, qui lui a acheté des œuvres, vient travailler à ses côtés à Pontoise. C'est l'époque de sa collaboration avec Degas dans le domaine de la gravure. Pendant l'été 1881, Cézanne, Gauguin, Guillaumin sont à Pontoise à ses côtés. En décembre 1882, il s'installe dans les faubourgs de Pontoise, à Osny. En mai 1883, Durand-Ruel lui consacre sa première exposition personnelle ; du 15 juin au 5 juillet, Gauguin le rejoint à Osny. Ils se retrouveront à Rouen à l'automne. En avril 1884, il s'installe à Eragny-sur-Epte où il a trouvé une maison qu'il achètera en 1892 grâce à un prêt de Monet. A l'automne 1885, il fait la connaissance de Signac dans l'atelier de Guillaumin puis de Seurat chez Durand-Ruel. En décembre-janvier, il réalise ses premières œuvres divisées, puis, lors de la 8e exposition du groupe en mai, il invite Seurat et Signac à présenter des œuvres divisées à ses côtés. Ce sera la première fois que Seurat exposera Un après-midi à l'Isle de la Grande Jatte. Pissarro s'engage passionnément dans cette évolution radicale défendue par la génération de son fils aîné, Lucien et ne s'en écartera qu'à partir de 1889. En 1888, il commence à souffrir d'une affection à l'œil qui va l'obliger à peindre de plus en plus souvent en atelier ou derrière des fenêtres. En septembre 1889, il recommande à Théo Van Gogh de placer son frère Vincent sous la protection du Dr Gachet à Auvers. En 1891, il est invité aux XX de Bruxelles. 1892, Durand-Ruel présente 71 œuvres de Pissarro. Il voyage à Londres avec Luce. Il travaille désormais à ses grandes séries de Paris, Rouen ou le Havre. En 1893, un important achat de tableaux de Durand-Ruel lui permet de voir enfin s'éloigner les soucis et il peut s'acheter une presse d'aquafortiste. Il voyage en Belgique où il se lie avec Théo Rysselberghe et participe aux expositions de La Libre Esthétique. En 1894, avec Mary Cassatt, il commence ses essais d'eaux-fortes en couleurs. En mars, il expose 98 œuvres chez Durand-Ruel. Il décède le 13 novembre 1903 à Paris.

Texte de monsieur Christophe Duvivier
Avec son aimable autorisation

Péniche, 1863 - Camille Pissarro

Huile sur toile, H.0,460m x L.0,720m - © Musée Camille Pissarro - Pontoise

PISSARRO - (1830-1903) - Camille PISSARRO - (1830-1903)

(téléchargement d'une vidéo sur AUVERS SUR OISE)

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