Camille PISSARRO réside dans les environs de Paris, en 1859 à Montmorency, en 1863 à la Varenne-Saint-Hilaire, en 1867 à l'Hermitage, à Pontoise.

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Camille PISSARRO - (1830-1903).

Camille PISSARRO - (1830-1903), est né à Saint Thomas, une île danoise des Antilles où ses parents possédaient une entreprise florissante de quincaillerie, PISSARRO réside dans les environs de Paris, en 1859 à Montmorency, en 1863 à la Varenne-Saint-Hilaire, en 1867 à l'Hermitage, à Pontoise.

Camille Pissarro - (1830-1903).

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Camille PISSARRO, réside à Montmorency, La Varenne-Saint-Hilaire, Pontoise.

Camille Pissarro naquit le 10 juillet 1830 à Saint- Thomas, aux Antilles, de parents français Israélites. Envoyé jeune en France, pour faire son éducation, il fut mis chez M. Savary, qui tenait une pension à Passy, et qui lui donna ses premières leçons de dessin. Lorsqu'il fut rappelé à Saint-Thomas par son père, en 1847, ses goûts artistiques s'étaient tout à fait développés et il était arrivé à une pratique suffisante du dessin pour pouvoir la continuer, abandonné à lui même. Son père, négociant, le destinait à prendre la suite de ses affaires. Alors commença l'habituel conflit entre le jeune homme, pénétré de penchants artistiques, et le père qui veut l’en détourner.

Le jeune Pissarro, tout en vaquant aux occupations auxquelles son père l'astreignait, trouva le temps de se livrer au dessin. Son maître de pension, à Paris, lui avait dit au départ : « Surtout n'oubliez pas de dessiner des cocotiers d'après nature. » Il dessinait donc des cocotiers d'après nature et les objets qui, autour de lui, frappaient ses regards. En 1852 un peintre danois, Fritz Melbeye, qui passait à Saint-Thomas, intéressé par ses goûts artistiques, l'emmena à Caracas, où il put dessiner tout à son aise. En 1853, devenu majeur, à même d'adopter la carrière de son choix, il revint en France pour se consacrer entièrement à l'art.

Il se sentit porté vers Corot et entra en relations personnelles avec lui. On doit toujours en histoire tenir compte des dates. Il ne faut donc point se représenter Corot, en 1855-1860, autrement que comme un artiste qui, peignant d'une manière originale, n'était encore apprécié que d'une minorité de peintres et de connaisseurs. Pissarro, en le recherchant, laissait voir tout d'abord sa sûreté de jugement et son besoin d'innovation. Il s'était déjà adonné dans son île de Saint-Thomas à travailler en plein air. Les conseils de Corot, qui recommandait surtout de se tenir devant la nature, ne pouvaient que le confirmer dans cette pratique. Il ne devint donc jamais l'élève régulier d'un de ces maîtres, qui tiennent des ateliers en renom. Il fréquenta seulement de ces académies, où l'on peut dessiner et peindre d'après le modèle vivant et il se consacre à la peinture de paysage. Il réside dans les environs de Paris, en 1859 à Montmorency, en 1863 à la Varenne-Saint-Hilaire, en 1867 à l'Hermitage, à Pontoise. Il envoie pour la première fois au Salon en 1859 un paysage, peint à Montmorency, qui est reçu. Il est refusé aux Salons de 1861 et de 1863. Il expose ses paysages au Salon des Refusés en 1863. Ses paysages sont ensuite reçus aux Salons de 1864, 1865, 1866.

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Il peignait alors dans une gamme un peu sombre, dans la manière qui prévalait parmi les peintres influencés par Courbet et Corot. Ses paysages de cette première époque sont particulièrement fermes, par plans simplifiés, dans une gamme de verts et de gris sobres. Mais la sensation du plein air et des valeurs s'j' trouve déjà et les oppositions traditionnelles de parties tenues dans l'ombre et d'autres éclairées artificiellement ne s'y trouvent point.

A ce moment Manet survint. Il repoussait la pratique généralement suivie des oppositions constantes d'ombres et de clairs, pour peindre en pleine lumière et juxtaposer, sans transition, les couleurs les plus tranchées, ce que personne n'avait encore réellement fait. Pissarro fut tout de suite attiré par cette technique. Il fit la connaissance personnelle de Manet en 1866 et lorsque le café Guerbois fut devenu un centre, où les révoltés contre l'art officiel et les audacieux en quête de renouveau prirent 1 habitude de se rencontrer avec Manet, il le fréquenta d'une manière suivie. Il s'y lia d'amitié avec Claude Monet et les autres artistes, qui devaient être appelés les Impressionnistes. Il était là un des tenants de la peinture en plein air. Il s'y livrait depuis des années et maintenant il la préconisait, en y appliquant la technique des tons clairs, adoptée par lui et ses amis comme une heureuse innovation.

Pissarro après s'être marié vint habiter en 1868, à Louveciennes, une maison située sur la grande route de Versailles à Saint-Germain, tout près des arcades de l’aqueduc de Marly. Il devait y rester jusqu'à la guerre et les trois années 1868, 1869 et 1870 lui ont été profitables. Il peint d'une manière de plus en plus claire. S'il était possible de ranger chronologiquement les paysages exécutés à cette époque, on y verrait la progression vers la clarté et la lumière s'accomplir, on pourrait dire, jour par jour.

Il n'avait en réalité point vendu de tableaux jusqu'alors. Sa mère lui faisait, depuis son retour en France, une petite pension qui lui avait permis de vivre mais qui cesse à ce moment où, heureusement pour lui, il commence à pouvoir vendre de ses toiles. Celles qu'il peignait à Louveciennes lui étaient en partie achetées par un marchand qu'on appelait le père Martin. C'était un brave homme, qui avait exercé l'état de maçon avant de se mettre à vendre des tableaux. Il était connaisseur d instinct. Il avait, un des premiers, tenu des tableaux de Corot et de Jongkind, maintenant que ces deux peintres étaient acceptés et que leurs œuvres atteignaient un certain prix, recherchant de nouveaux venus, il était entre autres allé à Pissarro. Il lui payait ses petites toiles 40 francs. Il s'efforçait de les vendre 80 francs. Quand il ne pouvait y parvenir, il se rabattait sur le prix de 60 francs, satisfait d'un bénéfice de 20 francs. Les petites toiles de cette époque ont aujourd'hui pris place dans les meilleures collections. Elles sont parmi les plus appréciées de Pissarro. Ce sont des vues de la grande route, près de laquelle il habitait, ou la reproduction des motifs champêtres qui s'offraient aux alentours.

Pissarro se livrait paisiblement à son art, lorsqu'il fut surpris par la guerre, en 1870. Sa maison, dans le rayon de l'investissement de Paris, allait être occupée avec toutes celles du voisinage par les soldats allemands. Il dut l'abandonner précipitamment, y laissant les nombreuses toiles, accumulées depuis qu'il peignait autour de Paris. Ce fut pour lui un désastre. Ses toiles furent perdues. Elles ont probablement été brûlées, car on n'en a point retrouvé de traces. C'est ce qui explique que ses œuvres de début, celles qu'il peignit avant 1868, soient si rares aujourd'hui.

Pissarro, chassé de Louveciennes par l'invasion allemande, se réfugia d'abord dans la Mayenne chez Piette, puis à Londres, où il séjourna pendant la guerre et la Commune. Il y peignit des vues dans les environs, en particulier à Norwood, près du Palais de Cristal. Lorsque la guerre étrangère et la guerre civile eurent pris fin, il rentra en France pour s'établir à Pontoise, où il demeura dix ans, de 1872 à 1882.

A cette époque Cézanne vint résider à Auvers, où se trouvait déjà Vignon. Pissarro tout auprès, à Pontoise, allait les retrouver. Ils formèrent ainsi un trio travaillant ensemble, causant de leur art, se communiquant leurs idées. Cézanne n'avait encore guère peint de tableaux qu'à l’atelier. Ce fut à Auvers, à côté de Pissarro et de Vignon, qui eux travaillaient depuis longtemps en plein air, qu'il se mit, avec la ténacité qui lui appartenait, à peindre des paysages directement devant la nature. Ce fut aussi à ce moment qu'il trouva son coloris tout à fait personnel. Il s'était avancé dans une voie qu'il n'avait pas encore parcourue, à l'exemple de ses deux amis, mais lorsqu'il eut développé sa gamme de tons, harmonieuse dans ce qu'on pourrait appeler la violence, les autres surent en profiter. A cette époque Pissarro peint des paysages où entre, pour une part, un coloris éclatant, suggéré par celui de Cézanne.

En faisant l'histoire des Impressionnistes, on a sans cesse à noter l'influence qu'ils ont exercée les uns sur les autres et les emprunts qu'ils se sont faits mutuellement. Unis et engagés dans une même voie, ils se développaient côte à côte. Quand nous parlons ici de l'influence exercée par les uns sur les autres, il ne saurait donc être question de cette sorte d'imitation à laquelle se livrent ces gens qui, lorsqu'un procédé est complet, le prennent tout d'une pièce, pour l'appliquer servilement. Avec les Impressionnistes, il s'agit d'artistes, qui apportent au jour le jour leur part d'invention au fond commun et où chacun profite de ce que les autres ont pu trouver, mais l'adapte, en le modifiant selon son tempérament.

Théodore DURET

 

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Histoire des Peintres Impressionnistes (Editions FLOURY 1922 - Théodore DURET)

 

Camille PISSARRO - (10 juillet 1830 - 13 novembre 1903)

 

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(téléchargement d'une vidéo sur AUVERS SUR OISE)

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