Correspondance, les lettres de Ludovic PIETTE à son ami Camille PISSARRO, 1863-1877 : quatorze ans pour une correspondance familière entre deux amis,

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Ludovic PIETTE lettres à PISSARRO.

Tableaux de Ludovic PIETTE exposés au musée Pissarro de Pontoise, Le marché à la vollaile, place de l'Hôtel de Ville Pontoise - 1876, Fête, boulevard des Fossés, Pontoise, 1877, Le marché place du Grand Martroy, 1876, ect.,

Mon Cher PISSARRO, les lettres de Ludovic PIETTE à son ami.

Ludovic PIETTE Biographie Tableaux et œuvres - 2 Les signatures

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Lettres de Ludovic PIETTE à PISSARRO - page 2-3-4-5-6-7-8-9-10-11-12-13-ect...

Musée Pissarro de Pontoise Musée TAVET-DELACOUR

Mon cher Pissarro - Les lettres de Ludovic PIETTE à son ami Camille PISSARRO.

PRÉFACE


Ces lettres adressées à Camille Pissarro - c'est ce qui en fait le bonheur et l'intérêt entrelacent désir et vérité : désir de l'homme Ludovic Piette, vérité historique et politique de la France des années 1870.
C'est à celle-ci que s'attache l'érudition de Janine BaillyHerzberg qui, par ses commentaires méticuleux, nous aide à déchiffrer les très nombreuses allusions éparses ici ou là, nous replongeant ainsi dans une actualité souvent douloureuse où les petits riens de la vie quotidienne prennent alors un relief souvent émouvant.
Pour ma part, je voudrais attirer, plus modestement, l'attention du lecteur sur cette expression constante du désir qui, de lettre en lettre, réapparaît parmi les inquiétudes, les déceptions, les ennuis.
Désir de revoir Pissarro : « Pissarro, je vous regrette fort (...).
Croyez que si quelquefois l'envie vous vient de venir vers moi, je suis et serai toujours heureux de vous recevoir »,
Désir de peindre : « Je vais vous étonner ; au plus fort de la débâcle, j'ai peint. C'était si beau. Je n'ai pu m'arrêter ».
Attention gourmande aux produits de la terre : « Nous regorgeons encore de fruits et vous n'en avez pas et vous avez tant pris de mal à la récolte : nous ne pouvons vous en envoyer, c'est un regret ; le raisin vient de finir, mais poires, pommes, marrons abondent ». Ailleurs : « On y a joint du beurre, le panier était trop plein, j'y ai fourré quelques châtaignes sauvages pour les enfants ».
Désir de retrouver - lui qui ne put en avoir - les enfants de Camille et de Julie : « Ils retrouveraient tous leurs riches joujoux qui sont épars dans le jardin et la cour, sur les bancs, coquilles d'huîtres, ardoises brisées, morceaux de bois à forme particulière... ».
Désir d'oublier le chahut du monde : « Quand je suis seul dans un bois à considérer la nature, je reprends des forces que m'ôtent les événements ; je voudrais faire tout ce que je vois de beau autour de moi, et vous savez mieux que moi que l'hiver est plein d'enivrement pour le peintre ».
Désir d'une intimité spirituelle toujours plus étroite avec Pissarro : « Quand vous m'écrirez, ne craignez pas les détails, je serais heureux de m'identifier à vos essais et à vos luttes ».
C'est, je crois, la présence de ce désir modeste et sincère qui nous donne le ton de ce que put être l'amitié qui lia très fortement ces deux artistes. Ils avaient su reconnaître dans l'autre cette part d'humanité qu'ils avaient recherchée désespérément autour d'eux.

Edda Maillet

 

INTRODUCTION


« La vue des mille motifs qui m'assiègent au détour de chaque haie me donne une force nouvelle ! Je ne trouve réellement quelque complaisance à ne regarder que dans les vues de villes, je l'attribue à ce dessin varié comme de la broderie que présente à mes yeux une belle ville et cela me sert de transition à votre conseil d'aller à Paris, non pas être un Canaletto, mais un fabricant de pochades amusantes et mouvementées seulement, viser plus haut serait aller me casser le nez ; » (8 octobre 1872). « Me voici, très cher, réinstallé à Montfoucault, je vais y recommencer ma série d'études, car voici le moment favorable pour notre pays ; soit que par un ciel pur on recherche dans les rosées les effets argentés des prairies ou que par brouillards et pluies, qui bien plus souvent nous attendent, on aille chercher des motifs dans les arbres dépouillés ... » (1er ou 7 octobre 1873).
Nous avons choisi ces deux extraits de lettres pour présenter Piette aux lecteurs parce qu'il s'en échappe, en peu de mots, le credo du paysagiste urbain et rural ayant renoncé, depuis longtemps, à explorer tout autre sujet.
Ludovic Piette-Montfoucault (11 mai 1826 - 14 avril 1878) appartenait à une famille de notables de Lassay (Mayenne). Son père, François Piette (1776-1854) était receveur de l'enregistrement avant de se retirer dans sa propriété foncière de Montfoucault, dépendant de la commune de Melleray ; sa mère était la fille d'un capitaine de gendarmerie, tous deux sont décédés à Montfoucault. Dans cette correspondance apparaissent un frère - serait-ce Félix qui résidera à Montfoucault jusqu'à vingt-six ans (1856 ?) - et deux sœurs mariées dans la région.
Dans la gentilhommière de Montfoucault, on sait que des salles avaient été décorées de grandes toiles à sujets champêtres dans un style XVIIIe, faisant office de tapisseries.
Non datées, elles sont signées P.M. (Piette-Montfoucault) ; ce fut là longtemps la signature de Piette : pourquoi ne serait-ce pas des œuvres de jeunesse plutôt que celles d'un membre de sa famille comme le suggère peut-être à tort le Dictionnaire de la Mayenne qui par ailleurs ignore le peintre ? L'énigme reste entière puisque les toiles ne sont plus in situ ; dans l'affirmative, elles feraient donc partie de ses premiers travaux.
Fort discret sur lui-même - les quelques notices biographiques posthumes qui lui sont consacrées manquent, oh combien ! de précision - sa vie est mal connue. D'où l'intérêt de cette correspondance, en partie inédite jusqu'à ce jour mais hélas incomplète, levant un peu le voile.
Pieusement conservée par Pissarro puis par sa famille, elle ne fut dispersée qu'en 1975 et devint un temps la propriété d'un historien américain, admirateur de Pissarro. Elle est maintenant, grâce à lui, conservée par l'Association Les Amis de Pissarro à Pontoise. Ces lettres, qui couvrent environ les années de 1863 à 1877, nous permettent non seulement de mieux connaître Piette et de mieux le comprendre, mais nous révèlent aussi certains aspects de la vie de Pissarro parfois obscure au cours de cette période. Hélas, beaucoup d'entre elles ne sont pas datées, ce qui nous oblige à une grande réserve quant à la chronologie adoptée, et ceci malgré notre vigilance.
Ces lettres nous apprennent par exemple qu'il serait arrivé à Paris vers sa vingt-cinquième année (ou un peu plus tôt) pour se lancer officiellement dans la carrière artistique. Était-il déjà, dans une clandestinité provinciale, un peintre amateur ? S'était-il déjà exercé au Mans où habitait une partie de sa famille, ville possédant d'autre part une école de dessin ?
En tout cas, il s'inscrit à Paris dans les ateliers de Pils, puis de Thomas Couture, où entre 1850 et 1856, il a rencontré Manet que Piette n'a cessé d'admirer (tout comme il n'a cessé d'admirer Courbet) et Faustin Besson, un peintre très influencé par le XVIIIe siècle et qui fit de nombreuses peintures décoratives, ce qui nous fait encore supposer que son élève a pu exécuter celles de Montfoucault. Il suit aussi les cours de l'académie du « père Suisse » que fréquentent Cézanne, Monet, Pissarro ... Est-ce dans cet atelier que Piette a connu le futur peintre impressionniste qui deviendra par la suite son ami le plus proche ? Est-ce par l'intermédiaire du paysagiste Antoine Chintreuil, un élève de Corot comme Pissarro, et camarade de Piette et de Pissarro ? Toujours est-il que l'on peut situer le début des rencontres Piette-Pissarro vers 1860 ou un peu avant, sans se tromper de beaucoup. D'ailleurs, un portrait de Piette par Pissarro (P.V. 25), une huile sombre mais très élaborée, est daté de 1861.
Le premier salon de Piette date de 1857 (et non de 1875) ; il y présente une toile : L'épine fleurie, achetée par le musée de Rouen mais qui actuellement ne fait plus partie de ses collections.
Il se dit alors élève de Couture et donne comme adresse (ainsi qu'en 1859) 96, rue Blanche, Paris. En 1859, alors que Pissarro est reçu au Salon pour la première fois avec un paysage, Piette y présente Les fantômes, une scène d'inspiration littéraire, tout comme l'est L'apparition des sorcières de Macbeth du Salon de 1861, œuvre achetée par Guillaume 1er et placée dans son château de Sans-Souci. On constate donc qu'à cette époque, non seulement les deux artistes pratiquaient des genres différents mais on découvre aussi que Piette devait faire figure de peintre « arrivé » aux yeux de son ami Pissarro.
D'après le dictionnaire d'Édouard Joseph, Napoléon III aurait demandé à Piette une décoration de fleurs pour les appartements de l'impératrice Eugénie ; nous n'avons pas trouvé de trace officielle de cette commande mais si elle a été réellement passée, ce devait être vers cette période, plutôt faste pour le peintre. Hélas, sa chance s'arrêtera là, malgré ses salons répétés de l'avant-guerre, où fleurs et paysages maintenant se succèdent, huiles puis aquarelles.
Après la guerre de 1870, on voit Piette disparaître pratiquement des Salons, sauf en 1872 (Le marché aux fruits, Le Mans, aquarelle) et en 1876 (Vue du Mans, aquarelle). La raison en est simple et nous la connaissons grâce à ses lettres, n'y vendant plus rien, n'y obtenant pas la plus petite médaille - honneur permettant d'espérer une acquisition de l'État et, du même coup, de se faire connaître d'un certain public - il préfère s'exposer aux aléas des ventes aux enchères à l'Hôtel Drouot, avec huiles, aquarelles et sans doute des gouaches.
Il y fit cinq ventes de son vivant : en 1872, 1873, 1874, 1875, 1877 ; toutes furent organisées par son fidèle marchand, « le père Martin », qui en était aussi l'expert. Certaines avaient été assez fructueuses pour que Piette se contente de ses acheteurs-amateurs, sans chercher une autre source de profit.
Il y en eut deux après sa mort, une en 1879 : le catalogue est préfacé par Duranty qui dit son regret de la disparition de Piette parce que « l'on voyait son sentiment vif, délicat et passionné s'aviver de jour en jour, parce qu'il eût gagné la célébrité en continuant la lutte, et parce que sa mort nous fait perdre trop tôt un véritable artiste ». Deux autres ventes eurent lieu en février et avril 1882.
Entre temps, les contacts et l'amitié avec Pissarro s'étaient consolidés. Pissarro se rend à Montfoucault plusieurs fois, à son tour Piette lui rend visite à Pontoise à différentes reprises, échanges forcément bénéfiques pour les deux artistes.
Pissarro peint sur nature et éclaircit sa palette, il préfère le plein air à l'atelier ; Piette aussi. Pissarro ne peint plus que des paysages ou des motifs pris sur les marchés et quelques natures mortes, Piette aussi : plus de scènes d'inspiration littéraire, mais des fleurs ou des vues pittoresques. Nul doute qu'il subit l'influence de l'impressionnisme, mouvement dont il connaît bien la genèse grâce à Pissarro, mais il n'en accepte pas vraiment la technique ni toutes les innovations. Comme le dit encore Duranty dans la préface du catalogue de 1879 : « Piette a été instinctivement un impressionniste, et s'est trouvé tout porté à se joindre à ce groupe d'artistes si intéressant, si nouveau dans ses tentations (...). C'est un impressionniste avec lequel l’acquéreur peut être tranquille : l'arbre, la maison, la pierre, le bois lointain, l'animal, l'homme sont, chez lui, très exactement exprimés et très nettement assis. Il a besoin de rigueur, la tache ne lui eut pas suffi ».
Pourtant, ce n'est qu'en 1877 qu'il exposera avec le groupe chez Durand-Ruel, s'étant laissé convaincre par Pissarro dont il est l'invité. A cette occasion, le critique de L’Evénement (Gaston Vassy) signale un « très joli marché aux légumes de Pontoise de M. Piette. C'est de la vraie peinture ».
Après la mort de Piette, Pissarro aura à cœur qu'on lui rende un dernier hommage et ceci durant la quatrième exposition impressionniste, en avril-mai 1879. Puis le silence et l'oubli tomberont sur son passé artistique (sauf une exposition à la galerie Dru en 1929, catalogue préfacé par Tabarant). Des ventes de collectionneurs laissent apparaître ça et là quelques œuvres ; la vente de Pissarro (3 décembre 1928) comprenait deux gouaches : Camille Pissarro peignant en plein air et Le jardin de l'Ermitage, Pontoise, peu de choses en comparaison des autres titres possédés par la famille :
Une rue à Dinan, Paysage dans la Mayenne, Paysage avec moissonneurs, Paysan portant un fagot, Une rue. Actuellement, le musée Pissarro de Pontoise, grâce à sa collection permanente et à ses expositions temporaires, contribue à la redécouverte de ce peintre de la Mayenne.
Si Piette est né à Niort (Deux-Sèvres) où vivait alors sa famille, il a dû connaître jeune Montfoucault, la terre de ses ancêtres. Sa vie artistique semble liée à ce site, même lorsqu'il lui arrive de s'en échapper, le temps d'une ou deux excursions pour connaître une autre Bretagne : Dinan, Saint-Malo, Vitré ... sans cesser d'explorer son département : Laval, Lassay et celui limitrophe de la Sarthe : Le Mans, entre autres.
C'est par le contrat de mariage de Piette avec Adèle Lévy (31 mars 1862) que nous apprenons qu'il a hérité de Montfoucault après la mort de ses parents et qu'il a acheté à Paris, en 1859, un terrain correspondant au 31 rue Véron (XVIIIe arrondissement) sur lequel il a fait élever « de ses deniers » un immeuble où il s'est réservé un appartement. Il est donc à cette époque un propriétaire aisé, à l'abri du besoin. Le 17 avril 1862, il épouse Adèle Lévy, née à Strasbourg le 8 avril 1833, domiciliée 31 rue Véron, fille de Mathias Lévy, propriétaire, et de Fanny Dreyfus (démarche inversée par rapport à celle de Pissarro dont la compagne, Julie Vellay est non juive). On ne voit pas figurer le nom de Pissarro parmi les témoins, mais peut-être ne faut-il pas s'en étonner puisque, d'origine danoise, il n'était pas naturalisé français. Piette, en légalisant cette union, prévoit sûrement que sa future femme ne sera pas accueillie avec chaleur dans sa famille établie dans la région. Pourtant, sans s'en préoccuper outre mesure, le couple s'installe à Montfoucault peu de temps après leur mariage (il semble bien, à travers les lettres de son mari, qu'Adèle Lévy, épouse Piette-Montfoucault, n'ait jamais failli aux devoirs de sa charge).
Jusqu'à la guerre de 1870, la vie s'y déroule paisible pour le ménage, entrecoupée de voyages à Paris, à Pontoise, quand ce n'est pas les Pissarro, parents et enfants, qui viennent lui rendre visite. Pour ces derniers, le plus dramatique de ces séjours sera incontestablement celui qui se déroulera de septembre à décembre 1870, lorsque la famille fuit précipitamment Louveciennes devant l'avance prussienne (cf. lettre du 27 août 1870). Une petite fille Pissarro y naît et y meurt, un grand chagrin pour les parents mais sans doute aussi pour le ménage Piette qui, sans enfant, ne demandait qu'à s'attacher à ceux de Pissarro.
Alors est déjà commencée pour Piette une autre activité qui lui tiendra beaucoup à cœur et à laquelle il s'emploiera avec tant de zèle qu'il en délaissera parfois son art : les affaires politiques. Suivant en cela la tradition familiale (son grand-père et son arrière grand-père ont été tous deux conseillers du roi et présidents au grenier à sel de Lassay), il est nommé conseiller municipal de Melleray le 6-7 août 1870, une vingtaine de jours après la déclaration de guerre francoprussienne. Le 7 mai 1871, il est encore élu conseiller municipal sous l'étiquette conservateur-libéral (nous nous devons de rectifier ici une erreur de la Correspondance de Camille Pissarro, op. cit. page 67, où nous disions que Piette était républicain sous Napoléon III et par conséquent un opposant au régime et qu'il aurait entraîné Pissarro dans ses idées politiques. Ne serait-ce pas plutôt le contraire ? A l'époque, nous n'avions pas eu connaissance des lettres de Piette).
Avec l'effondrement de l'Empire, les trahisons et les revers militaires, l'humiliation de voir la France envahie et occupée, il est probable que Piette se soit détaché alors du parti conservateur.
On assiste d'ailleurs à cette évolution à travers ses lettres. Il envoie au préfet sa démission de conseiller municipal de Melleray le 3 mai 1874 (ces renseignements et les suivants nous ont été aimablement communiqués par les Archives de la Mayenne) mais sera réélu aux élections du 17 septembre 1876 et du 6 janvier 1878. A l'occasion de l'élection de septembre 1876, le sous-préfet de Mayenne notait alors : « l'ancien maire républicain très accentué, hostile à l'administration du maire actuel, a été nommé » [conseiller municipal]. Quant à sa gestion d'homme politique, elle semble avoir été intelligente et bénéfique pour sa commune.
Piette, « peintre d'histoire », s'éteindra à Montfoucault le 14 avril 1878. Dans un arrêté du 7 mars 1878 (complétant son testament du 1er avril 1877 où il lègue tous ses biens à son épouse), il institue Jules Corbin exécuteur testamentaire, « le priant de s'opposer à l'immixtion du clergé dans son inhumation celle-ci devant être purement civile », inhumation qui eut lieu à Melleray, dans le caveau familial toujours en place. Adèle Lévy, sa femme, lui survivra jusqu'en 1910 et mourra à Paris, 35, rue Véron (nous savons par le cadastre que le numéro 31 était devenu le 35). Nous ignorons où elle fut enterrée, mais il est certain qu'elle ne repose pas auprès de son mari à Montfoucault. Quant à ses nièces et héritières, Fanny et Lucie qui fréquentèrent longtemps les Pissarro, elles sont mortes à Auschwitz.
Dans sa conférence Les impressionnistes, faite à Livourne en 1880, Diego Martelli a eu cette phrase qui résume parfaitement l'homme et l'artiste : « Le pauvre Piette, mort l'année écoulée, l'âme la plus candide, le pinceau le plus pur que j'aie jamais vu ».
Note de l'éditeur :
Afin de faciliter la lecture, nous avons choisi de placer les commentaires à la fin de chaque lettre.

 

Extrait du Livre " Mon cher Pissarro - Lettres de Ludovic Piette à Camille Pissarro"

" Editions du Valhermeil "

 

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Mon cher Pissarro - "Les lettres de Ludovic Piette à Camille Pissarro"

 

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source de ce TEXTE: inlibroveritas.net pages 3 - 4 - 5 - 6 - 7 - 8 - 9 - 10 - 11 - 12

Les lettres de Ludovic PIETTE à son grand ami Camille PISSARRO.

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