Berthe Morisot épousa, en 1874, Eugène Manet, le frère cadet du peintre. Elle continua après son mariage à signer ses œuvres de son nom de jeune fille.

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Berthe MORISOT - (1841-1895)

Berthe MORISOT, Avec Camille Pissarro elle est la seule artiste dont les peintures ont été présentées à toutes les premières expositions impressionnistes.

Berthe MORISOT - (1841-1895).

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Acte de naissance Acte de mariage Acte de décès Tombe Berthe Morisot

Catalogue exposition Berthe Morisot Eaux-Fortes de Berthe Morisot

Les signatures Les livres sur Berthe Morisot Catalogue raisonné B. Morisot

Berthe Morisot épousa, en 1874, Eugène Manet, le frère cadet du peintre.

 

Berthe Morisot épousa, en 1874, Eugène Manet, le frère cadet du peintre. Elle continua après son mariage à signer ses œuvres de son nom de jeune fille et nous continuerons à le lui donner. Son mari et elle, riches chacun de leur côté, se trouvèrent en ménage dans une brillante situation de fortune. Ils habitèrent, rue Villejust, une maison qu'ils avaient fait construire. L'appartement qu'ils y occupaient renfermait une grande pièce disposée à recevoir des tableaux. Les œuvres de Manet tenaient là la première place, puis venaient celles de la maîtresse de la maison. Le cercle de leurs visiteurs était restreint, mais choisi, il comprenait, en première ligne, les peintres amis Degas, Renoir, Pissarro, Monet, quand il venait à Paris et le poète Stéphane Mallarmé. Ce dernier avait pour Berthe Morisot un vrai culte. Il admirait le talent de l’artiste et ressentait la séduction de la femme. Il sut lui donner une grande satisfaction, en faisant entrer une de ses œuvres au musée du Luxembourg.

Berthe Morisot voyait constamment sa position de femme du monde voiler sa qualité d'artiste. Les critiques, qui parlaient des expositions des Impressionnistes, la laissaient généralement dans l'ombre, ou ne la considéraient que comme une sorte de dilettante. C'était une injustice. Par ses études premières, sa poursuite assidue de l'art, auquel elle donnait toute son âme, elle se savait l'égale de n'importe quel autre et souffrait secrètement d'être traitée en amateur. Elle allait éprouver la satisfaction de voir sa Femme au bal, entrer au musée du Luxembourg.

Ce tableau avait figuré à l'exposition des Impressionnistes de l'année 1880, rue des Pyramides. De Nittis l'y avait acheté. Je l'avais après cela acquis moi-même à sa mort. Je le tenais chez moi à la meilleure place et quand Mallarmé venait me voir, nous nous extasions ensemble sur son charme. Lorsque les circonstances m'amenèrent, en 1894, à une vente de mes tableaux, Mallarmé pensa que l’occasion était excellente, pour faire pénétrer une œuvre de Berthe Morisot au musée du Luxembourg et que la Femme au bal était un excellent exemple à choisir. Il était personnellement très lié avec le directeur des Beaux-Arts M. Roujon, qui, avant de se consacrer à l’administration, avait fait partie des hommes de lettres soumis à son influence. Il lui écrivit donc, pour lui recommander l'achat de la Femme au bal, d'une manière pressante. Mais l'entrée maintenant prévue de la collection Caillebotte au musée du Luxembourg, léguée par le possesseur, avait soulevé une telle colère dans certains quartiers influents, que l’achat à effectuer, par surcroît, d'une œuvre impressionniste paraissait scabreux.

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M. Roujon désireux de se mettre en règle, en s'assurant les lumières des hommes de compétence officielle, vint chez moi voir le tableau, avec M. Bénédite, le conservateur du Luxembourg et M. Benoit, conservateur au Louvre. Le tableau parlait pour lui-même et les trois visiteurs en décidèrent l'achat. M. Roujon se montra d'ailleurs plein de sollicitude. Puisqu'il s'agissait de l’œuvre d une femme distinguée, dont on voulait honorer le talent, il déclara qu'en crainte quelle ne restât sans être poussée aux enchères, ce qui serait une sorte de défaveur jetée sur l'œuvre et sur l'artiste, il convenait de fixer d'avance le prix, où l'on entendait la faire monter. Il le fixa à 4.500 francs, ce qui à cette époque était une somme plus que convenable. Le tableau fut en effet acquis à la vente publique pour ce prix, et aussitôt placé au musée du Luxembourg. Berthe Morisot éprouva une vraie satisfaction de cet achat, qui en soi n'avait rien d extraordinaire mais qui prenait à ses yeux de l’importance, du fait qu'une reconnaissance publique de son mérite s'était produite et que l’entrée au Luxembourg la sortait du rang d’artiste amateur, où l'on avait comme cherché à la tenir. Berthe Morisot perdit son mari, en 1892, et resta veuve avec une fille. Elle-même, de santé frêle et délicate, mourut le 2 mars 1895.

 

Théodore DURET - 1922

 

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HISTOIRE DES PEINTRES IMPRESSIONNISTES (Editions FLOURY - 1922)

Berthe MORISOT - (1841-1895) - Berthe Marie Pauline MORISOT

 

(Berthe MORISOT - vidéo)

 

Berthe MORISOT - (1841-1895) - Berthe Marie Pauline MORISOT

 

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(téléchargement d'une vidéo sur AUVERS SUR OISE)

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