Berthe MORISOT, Berthe-Marie Pauline MORISOT, femme artiste peintre composant le grand mouvement impressionniste.

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Nouvelle relations de Berthe MORISOT.

Berthe MORISOT, Avec Camille Pissarro elle est la seule artiste dont les peintures ont été présentées à toutes les premières expositions impressionnistes.

Nouvelle relations de Berthe MORISOT - (1841-1895).

Berthe MORISOT - page 2-3-4-5 Tableaux & œuvres Morisot Biographie 2

Berthe MORISOT par Monique ANGOULVENT - pages suivantes 2-3-4-5-6-7-8

Acte de naissance Acte de mariage Acte de décès Tombe Berthe Morisot

Catalogue exposition Berthe Morisot Eaux-Fortes de Berthe Morisot

Les signatures Les livres sur Berthe Morisot Catalogue raisonné B. Morisot

Mme Morisot, cédant au désir de ses filles, Berthe et Edma, avait invité Corot à venir passer quelques jours à Beuzeval. Dans cette attente Berthe et Edma, tout à leur joie, allaient et venaient impatientes...

NOUVELLE RELATIONS DE BERTHE MORISOT:


NOUVELLE RELATIONS


La petite maison que la famille Morisot occupait à Paris, cachée dans un hameau de la rue Franklin, était toute simple et charmante, dans un assez grand jardin à beaux ombrages. Bien qu'il ne fût que locataire, M. Morisot avait fait construire pour ses filles un atelier annexe, domaine exclusif de Berthe, d'Edma et de leurs invités.
Cette libéralité répondait au désir des deux sœurs d'être tout â fait chez elles et aussi à celui de leur père d'être un peu plus chez lui.
Par la délicatesse et la vivacité de son esprit, et par sa grande sociabilité, Mme Morisot sut former autour d'elle et de ses filles un cercle de relations des plus choisies. Elles assistaient aux soirées que donnait Rossini. Le célèbre compositeur, séduit par la grâce et la distinction mondaine qui émanaient de Berthe et appréciant chez elle un certain talent de musicienne, tint à lui choisir lui-même un piano sur lequel il signa son nom. Mme Morisot et ses filles fréquentaient aussi beaucoup Mme Viardot, cantatrice fameuse qui demeurait à Passy et que le sculpteur Aimé Millet leur avait présentée.
Ce fut le hasard d'une annonce de location qui permit à Mme Morisot de faire la connaissance du peintre Riesener. Celui-ci, désireux de passer l'été dans la maison de Champrosay que Delacroix venait de lui léguer en mourant, cherchait en effet à louer la villa qu'il possédait à Beuzeval, en Normandie.
M. Riesener, descendant du fameux ébéniste, était cousin de Delacroix. Vieillard aimable, jeune, frais et pimpant sous sa chevelure blanche, il habitait un petit hôtel sur le Cours la Reine et partageait avec sa femme une vie consacrée à l'art. Rien d'étonnant à ce qu'une vive sympathie se soit établie dès les premiers rapports entre les deux familles.
Au cours d'une visite à la villa de Beuzeval qu'avaient louée M. et Mme Morisot, M. Riesener eut l'occasion d'apprécier les dispositions remarquables des jeunes filles et leur ardeur au travail. Elles partaient en effet dès le petit jour alors que la lumière douce et enveloppante estompe toute chose et allaient sur la falaise, passant d'un motif à l'autre en suivant l'inclinaison du soleil.

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Mme Morisot, cédant au désir de ses filles, avait invité Corot à venir passer quelques jours à Beuzeval. Dans cette attente Berthe et Edma, tout à leur joie, allaient et venaient impatientes. Une déception les attendait. Accablé d'ouvrage, le maître ne put accepter. « Travaillons ferme et avec constance, écrivait-il, et ne pensons pas trop au papa Corot, la nature est encore meilleure à consulter. »
Berthe se plaisait dans la société de Mme Riesener. Celle-ci parlait fréquemment de son cousin dont elle vantait la science : « Delacroix, racontait-elle, composait sa palette avec une telle précision qu'il pouvait la faire préparer tous les matins par sa bonne Jenny », et elle ajouta cette anecdote : « Un jour qu'il peignait son plafond d'Apollon ou plutôt qu'il le faisait peindre par Andrieux, lui restant en bas, il lui cria : « Mettez du rose « n° 2 » et Andrieux voulant l'éprouver mit du rose n° 3. Mais non mais non cria Delacroix, j'ai dit n° 2. Il avait absolument la sensation d'un musicien. »
La famille Morisot, par l'intermédiaire de Riesener, entra en relation avec la duchesse Colonna, une Italienne connue comme sculpteur sous le nom de Marcello. Ce fut sans doute à l'instigation de la duchesse que Berthe, toujours à la recherche de nouvelles connaissances artistiques, se rendit chez Aimé Millet, vieil ami de sa famille pour y prendre quelques leçons de modelage.
Aimé Millet, nous dit Tiburce Morisot fils, était tout petit avec une grosse tête très énergique. Il avait débuté par le dessin, puis, comme élève de David d'Angers, il avait réalisé ses premières rondes-bosses.
Son Ariane, exposée en 1857, était venue mettre sa personnalité en évidence et créer sa réputation que justifiait d'ailleurs l'élégance et la souplesse de son art.
Berthe tira profit de ses conseils : un buste et un petit bas-relief qu'elle exécuta vers la fin de sa vie devaient faire regretter le nombre si restreint de ses sculptures.
De plus, Aimé Millet, fort intéressé par l'évolution du talent de peintre de Berthe et d'Edma, leur prodiguait de précieux encouragements et â l'occasion se plaisait à les défendre.
« Elles copient Corot », entendit-il dire un jour et, relevant le propos, il protesta : « Comment et pourquoi voudraient-elles à leur âge n'être filles de personne Raphaël n'était-il pas fils de Pérugin ? Les hommes forts, ajoutait-il, ont toujours été les enfants de leur maître jusqu'à ce que les années d'expérience leur permissent à leur tour de s'épanouir et de devenir eux-mêmes. Disons plus, en même temps que c'est inévitable, c'est bon. » (1)

(1) D'après une lettre d'Aimé Millet, à Edma et à Berthe Morisot — datée du 24 décembre 1864 — citée par M. Foureau dans son ouvrage sur Berthe Morisot.

Monique ANGOULVENT

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Source: BERTHE MORISOT PAR MONIQUE ANGOULVENT

Editions Albert Morancé - année de publication 19?? vers 1933 ?

 

(Berthe MORISOT - en 1875)

 

 

Berthe MORISOT - (1841-1895)

 

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(téléchargement d'une vidéo sur AUVERS SUR OISE)

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