Berthe MORISOT, Berthe-Marie Pauline MORISOT, femme artiste peintre composant le grand mouvement impressionniste.

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MANET et Berthe MORISOT, influence réciproque.

Berthe MORISOT, Avec Camille Pissarro elle est la seule artiste dont les peintures ont été présentées à toutes les premières expositions impressionnistes.

MANET et Berthe MORISOT, influence réciproque.

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Acte de naissance Acte de mariage Acte de décès Tombe Berthe Morisot

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Tout naturellement une sympathie profonde s'établit entre Berthe Morisot et Manet, sympathie qui se traduisit dans leurs œuvres par une influence réciproque...

MANET ET BERTHE MORISOT, INFLUENCE RECIPROQUE:


MANET ET BERTHE MORISOT - INFLUENCE RÉCIPROQUE


Ce fut à cette époque que Fantin-Latour présenta, au Louvre, son ami Edouard Manet à M. et Mme Morisot. Berthe le connaissait déjà, elle l'avait vu alors qu'elle copiait Véronèse ou Rubens pendant que lui, déjà connu, interprétait la Vierge au lapin et les gentilshommes espagnols. Ils s'appréciaient déjà ; et, depuis ce temps-là, elle désirait beaucoup le rapprochement que Fantin allait lui permettre de réaliser.
Cette lettre caustique de Manet, adressée à Fantin-Latour, confirme sa satisfaction des relations établies : « Je suis de votre avis, les demoiselles Morisot sont charmantes. C'est fâcheux qu'elles ne soient pas des hommes ; cependant elles pourraient, comme femmes, servir la cause de la peinture en épousant chacune un académicien... C'est leur demander bien du dévouement. En attendant, présentez-leur mes hommages. » (1)

(1) Lettre du 26 août 1868, citée par M. Moreau-Nélaton dans son ouvrage sur Manet.

Tout naturellement une sympathie profonde s'établit entre Berthe Morisot et Manet, sympathie qui se traduisit dans leurs œuvres par une influence réciproque. Leur attirance mutuelle se manifesta chez elle par la constante recherche de l'assentiment de Manet révélée d'ailleurs par sa correspondance et chez lui par le plaisir certain, le besoin même de son approbation.
Berthe Morisot et Monet orientèrent Manet dans une voie nouvelle bien différente de celle qu'il avait suivie jusque-là. En effet, après 1870, ce dernier substitua au noir et blanc de ses premières toiles toute la polychromie du plein air. Jusqu'à la fin de sa vie et bien que revenant souvent à son atelier, terrain moins décevant sans doute, il se montra, par d'importantes peintures, l'apôtre fervent du travail d'après nature, procédé en faveur duquel il ne craignit pas de se livrer à une ardente propagande.
Manet de son côté achemina Berthe vers l'art impressionniste. Grâce à lui elle put participer à ce grand mouvement dans lequel elle trouva l'orientation de ses désirs, l'épanouissement de ses dons.

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Dès les premières rencontres avec Berthe, Manet comprit tout le parti qu'il pourrait tirer d'elle. La physionomie de la jeune fille frappait par son originalité. Des yeux sombres, magnifiques, éclairaient étrangement ce visage aux traits énergiques, dont le capricieux enroulement d'une chevelure brune faisait ressortir encore davantage la très grande pâleur. Une vie intérieure ardente se dégageait d'elle et certain charme exotique, s'unissant à la vivacité parisienne, la rendait infiniment attirante.
Mme Léouzon-le-Duc, fille de Riesener, évoquant le souvenir de Berthe, nous parle de son regard profond voilé de cheveux bruns, de sa physionomie si expressive, de la finesse de son profil, de la grâce un peu nonchalante de ses attitudes, de l'élégance originale de sa mise.
« Tout en elle, nous dit-elle, me ravissait. » Rêveuse elle ajoute : « Je revis, en parlant d'elle, les moments passés près de la femme, de l'artiste la plus exquise dont je me souvienne. Toute expression pour la dépeindre est banale en comparaison de sa personnalité. »
Fin psychologue, Manet était bien celui qui pouvait comprendre et apprécier le charme de cette hautaine et belle figure ; il trouva en Berthe le type dont le caractère répondait à son goût pour l'art espagnol. Il lui demanda donc de poser pour le Balcon ; ce tableau dont Goya, par un sujet analogue, était l'inspirateur.
Et par la suite, Manet renonçant au modèle professionnel s'inspira de Berthe qui deviendra en quelque sorte l'amie d'élection. Nul hommage ne fut plus sensible à Berthe que cette préoccupation constante de Manet à reproduire ses traits. C'est ainsi que nous la retrouvons dans le Repos, cette toile où elle semble suivre de ses grands yeux une pensée « profonde et presque douloureuse » (1), et encore dans cette admirable pochade de la collection Strauss intitulée « Berthe Morisot au manchon », qui justifierait à elle seule la réputation de Manet.
Ailleurs, Berthe, la tête fièrement dressée, tient un éventail entre les doigts ; sa main est portée en avant dans un geste qui traduit une saisissante habileté d'exécution (2).
Ainsi Manet devait exécuter plus de dix peintures, deux lithographies et une eau-forte, où Berthe Morisot était représentée tantôt de face, tantôt de profil, en chapeau ou nu-tête, en costumes variés, comportant parfois un certain négligé, souvent un grand raffinement dans l'élégance. La diversité de ces attitudes témoignent du plaisir éprouvé par Manet à reproduire ses moindres expressions farouches ou ardentes, mélancoliques ou pensives, et à traduire ainsi avec toute la finesse de son pinceau l'extrême mobilité de ce visage qui lui fournissait l'étude d'un type très différent de ceux qu'il avait traités jusqu'ici.
Chez les Manet la famille Morisot rencontra Degas, Mallarmé, Astruc, Stevens, chez lequel se


(1) Collection Vanderbilt en Amérique.
(2) Collection Ernest Rouart.


fit la connaissance de Puvis de Chavannes (1). Bientôt Carolus Duran, Jules et Charles Ferry, vinrent se joindre à ce groupe et tous se retrouvaient fréquemment rue Franklin où Mme Morisot, toujours aimable, les accueillait avec sa grâce habituelle.
Berthe se plaisait infiniment dans ce milieu intellectuel et artistique dont elle était le centre.

(1) Puvis de Chavannes, Edouard Manet, Stevens, étaient alors très liés. Cette intimité cessa après 1870 quand Stevens tenta un rapprochement entre le peintre d'Olympia et les membres de l'Institut.

Monique ANGOULVENT

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Source: BERTHE MORISOT PAR MONIQUE ANGOULVENT

Editions Albert Morancé - année de publication 19?? vers 1933 ?

 

 

Berthe MORISOT - (1841-1895)

 

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